Accident de chasse mortel : garde à vue prolongée, autopsie, réactions... le point sur l'enquête

  • Les enquêteurs ont entendu la tireuse présumée dimanche.
    Les enquêteurs ont entendu la tireuse présumée dimanche. Repro CPA
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Vingt-quatre heures après le décès de Mélodie Cauffet, jeune Flagnacoise de 25 ans, les gendarmes cherchent toujours à comprendre les circonstances du drame.

Hospitalisée samedi soir dans un état de choc, la jeune femme de 17 ans, qui serait à l’origine du tir qui a coûté la vie à Mélodie Cauffet, une jeune Flagnacoise de 25 ans, a pu être entendue par les gendarmes de la brigade de recherche d’Aurillac dimanche en fin de matinée, pour le chef d’homicide involontaire.

La garde à vue, qui peut initialement durer 24 heures pour un mineur a été prolongée dimanche soir et continuera donc ce lundi. Les forces de l’ordre cherchent à déterminer les circonstances exactes du drame et notamment pourquoi la jeune chasseuse, qui avait reçu la formation nécessaire, a déclenché son tir.

Une autopsie en début de semaine

Samedi, avant même l’arrivée des secours, un chirurgien, en vacances dans la commune, a essayé de porter assistance à la victime, mais n’a rien pu faire. Mélodie Cauffet a été atteinte sur la partie gauche du corps, et semble être décédée sur le coup, mais une autopsie doit être programmée en début de semaine, comme c’est toujours le cas dans ce genre d’affaires, pour le confirmer.

Les enquêteurs, eux, ont poursuivi dimanche leurs vérifications du bon respect des règles de la battue, qui avait commencé en Aveyron et se poursuivait dans le Cantal. En effet ce genre de rendez-vous doit nécessairement être déclaré et balisé. Le parquet n’avait pas fait de commentaire sur le sujet en fin de journée dimanche. On devrait en savoir un peu plus ce lundi.

Des réactions nationales

Après une première réaction, dès samedi soir, de Bérangère Abba, la ministre en charge de la Biodiversité, et de Yannick Jadot, le candidat EELV à l'élection présidentielle, les réactions se sont multipliées dans la journée de dimanche. Jean-Luc Mélenchon, le candidat LFI, a rejoint le candidat écolo. Sur le plateau de France 3, il s'est dit favorable à une réglementation. "Nous avons un conflit d'usage sur la chasse : elle ne doit pas être possible le week-end et pendant les vacances scolaires. On doit aussi stopper la vente des armes les plus puissantes."

Sur France Inter, la candidate du Rassemblement national, s'est montrée plus nuancée. "La chasse est une tradition ancestrale, elle doit être protégée, mais il faut réussir à ce que les promeneurs et les chasseurs puissent en toute sécurité bénéficier de notre domaine forestier extraordinaire", a-t-elle lancé.

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