Olivier Véran : "La vague Omicron réduit son allure par deux chaque semaine"

  • Le ministre a aussi souligné la diminution de la charge sanitaire (avec) de moins en moins de patients dans les hôpitaux.
    Le ministre a aussi souligné la diminution de la charge sanitaire (avec) de moins en moins de patients dans les hôpitaux. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI dimanche 20 février, le ministre de la Santé estime qu'à la mi-mars, «les conditions hospitalières et épidémiques» devraient permettre d'alléger certaines contraintes sanitaires.

Optimiste, le ministre de la Solidarité et de la Santé, Olivier Véran, reste toutefois prudent sur la possibilité d'un regain épidémique à l'automne ou à l'hiver prochains. Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI ce dimanche, le ministre de la Santé rappelle que d'ici à la mi-mars, des mesures d'allègement pourraient être prises, «si les hôpitaux ont retrouvé leur modalité de fonctionnement normale».

La cinquième vague se retire à grande vitesse : Nous constatons depuis plusieurs semaines un effondrement de la vague Omicron, qui réduit son allure par deux chaque semaine, a déclaré M. Véran au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI .

Selon les derniers chiffres de Santé publique France samedi 19 février, le nombre de cas positifs s’établit à 86 000 en moyenne sur 7 jours, en chute de 76 % depuis le pic atteint le 25 janvier.

Le ministre a aussi souligné la diminution de la charge sanitaire (avec) de moins en moins de patients dans les hôpitaux : ils sont encore 28 600 (-14 % depuis le 7 février), dont 2 900 en soins critiques (-27 % depuis le 12 janvier).

Mais il y en a encore trop pour dire que c’est terminé et pour supprimer toutes les mesures, a-t-il ajouté, estimant que d’ici à la mi-mars les conditions hospitalières et épidémiques nous permettront de supprimer le masque à l’intérieur et de supprimer tout ou partie du pass vaccinal là où il est encore en vigueur aujourd’hui.

L'hypothèse d'une 4e dose écartée

Le périmètre précis de cet allègement des restrictions dépendra de ce que nous observerons d’ici quinze jours, a indiqué Olivier Véran, démentant tout lien entre ce calendrier et l’élection présidentielle du mois d’avril : Ce n’est en rien une décision politique, au sens où elle ne s’adapte pas à la situation électorale.

Le ministre a par ailleurs écarté dans l’immédiat l’hypothèse d’une quatrième dose de vaccin anti-Covid, qui ne s’impose pas aujourd’hui selon les autorités sanitaires, tout en envisageant très tranquillement d’y recourir si elle devenait absolument nécessaire.

Rien ne le laisse présager pour l’instant, d’autant que c’est la première fois depuis longtemps qu’il n’y a pas un variant signalé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui serait en train d’exploser dans un pays lointain avec le risque qu’il provoque une vague européenne.

Ça ne veut pas dire que ça n’arrivera pas, mais à l’heure (actuelle) nous avons une situation assez clarifiée, a souligné M. Véran.

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