Baraqueville. Ciné débat : l’histoire de Jeanne Mungia Agar a captivé un nombreux public

L’histoire de la photographe ruthénoise est pour le moins hors du commun mais elle est aussi forte en symbole.

C‘est peut-être pour cette raison que la projection, le 13 février dernier dans la salle du Fauteuil Rouge, du film "Madame Agar", née rue de Rodez à Pigüé en Argentine a rassemblé autant de spectateurs. Ces derniers ont découvert tout l’univers de la femme photographe de la rue du Bal, accompagné des moments sombres de la guerre 39/45 vécus sur le territoire ruthénois, mais aussi et surtout l’incarnation qu’elle représente de la coopération entre la ville de Pigüé et l’Aveyron.

C’est tout cela que le film de Julien Bresson, de "Fiasco Production" coproduit par Rodez Agglomération, fait transparaître à travers de magnifiques entretiens et des images capturées sur les deux territoires en 2019. Présent pour animer les échanges qui ont suivi la projection du film, il n’a pas manqué de répondre aux questions des uns et des autres mais aussi d’étayer les récits des uns et des autres.

On a pu ainsi apprendre que parmi les pionniers qui ont suivi Clément Cabanettes pour s’installer à Pigüé, les Ségalis étaient bien représentés.

Certains sont partis de Vors, de Naucelle et le maire de Pigüé a même ses origines au Fraysse de Colombiès.

Un moment d’histoire passionnant fortement lié aux racines locales que beaucoup ont visiblement apprécié.