Guerre en Ukraine : comment vous protéger du "risque de cyberattaque élevé en France"

  • Le ministère de m'Intérieur conseille notamment de ne pas ouvrir des mails provenant d'adresses inconnues, dans une lettre adressée aux préfets.
    Le ministère de m'Intérieur conseille notamment de ne pas ouvrir des mails provenant d'adresses inconnues, dans une lettre adressée aux préfets. Repro CPA
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Dans une note adressée aux préfets, le ministère de l'Intérieur les met en garde contre un "risque de cyberattaque élevé" en France, en éventuelles représailles aux sanctions contre la Russie, les invitant à "une grande vigilance". 

"Le risque de cyberattaque est élevé" en France avertit le ministère de l'Intérieur dans une note adressée aux préfets, jeudi 24 février, divulguée samedi 26 février par Franceinfo et l'AFP, du fait des sanctions prises contre la Russie après l'invasion de l'Ukraine. 

"Une grande vigilance s'impose", écrit dans cette note le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Jean-Benoît Albertini, rappelant plusieurs "règles d'hygiène informatique essentielles", comme le fait de ne pas ouvrir d'e-mails provenant d'expéditeurs inconnus.

Les préfets invités à ne pas trop s'éloigner

"Le centre de cyberdéfense du ministère passe en vigilance renforcée en durcissant sa veille opérationnelle", précise-t-il, demandant aux préfets d' "être en capacité de revenir dans leur département d'affectation dans le délai maximal d'une demi-journée", tout en veillant à ne pas "susciter de réactions disproportionnées".

En Allemagne, le ministère de l'Intérieur a pris des dispositions similaires, jeudi, demandant à ses agences de sécurité de "relever leurs mesures de protection contre d'éventuelles cyberattaques" et de "sensibiliser les services concernés". L'Ukraine a également indiqué, mercredi soir, être "constamment" victime de cyberattaques en provenance de Russie, visant ses sites officiels, depuis plusieurs jours.

Six précautions à prendre

Ne pas ouvrir des mails provenant d'adresses inconnues
Ne pas ouvrir de pièces jointes suspicieuses
Privilégier les outils de partage plutôt que la transmission par pièces jointes
Signaler à son RSSI (responsable de la sécurité des systèmes d'information) tout fonctionnement anormal d'un équipement ou tout message suspect
Ne pas susciter de réactions disproportionnées.

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