Et si l’investissement autour de l‘eau était la clé touristique du Grand Villefranchois ?

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  • Malgré la présence de l’Aveyron, doivent chercher ailleurs pour se baigner comme ici à Laguépie.
    Malgré la présence de l’Aveyron, doivent chercher ailleurs pour se baigner comme ici à Laguépie. Repro CPA - JeanPaul Couffin
Publié le
Camil Ioos

À défaut d’avoir un budget conséquent pour le fonctionnement du tourisme sur le territoire, ne vaudrait-il pas mieux investir dans des nouveaux équipements ?
 

Lors du dernier conseil communautaire d’Ouest Aveyron communauté, les 450 000 euros alloués au futur budget à la SPL Ouest Aveyron tourisme, société qui gère les différents offices de tourisme du territoire, avaient fait l’objet d’une vive discussion pendant la présentation du débat d’orientation budgétaire. Cette enveloppe, bien qu’en hausse de 10 % par rapport au budget précédent, est inférieure de 120 000 € à ce que la structure espérait. Bien que rien ne soit encore totalement acté concernant son budget, les discussions sur la promotion du tourisme sur le territoire ont tout de même servi à s’interroger sur la gestion du tourisme dans le grand Villefranchois.
Et dans ces réflexions, certains élus vont même plus loin : faute d’un budget de fonctionnement à la hauteur des attentes (voire si le budget finit par être aux 570 000 euros espérés), ne serait-il pas plus intéressant pour promouvoir le tourisme que de proposer davantage d’activités, notamment autour de l’eau ?
Ce constat, souvent né d’une comparaison avec les territoires proches, comme Laguépie, qui a su s’appuyer sur cet élément pour attirer les visiteurs, était partagé l’été dernier par les touristes villefranchois.

La baignade, clé d’un tourisme familial

Sans un lot d’animations proches pour occuper les enfants, les visiteurs ne sont là que pour un bref passage. L’histoire, le patrimoine et belles balades ne peuvent rivaliser avec un coin de baignade quand il s’agit de vacanciers qui viennent en famille. Et bien que Najac, notamment, dispose d’une structure propice à accueillir les familles, le Villefranchois ou le Villeneuvois sont moins bien lotis pour conserver leurs visiteurs qui peuvent être intéressés à poursuivre leurs parcours vers les zones de baignades et, par là même, consommer ailleurs.
Ce manque à Villefranche-de-Rouergue et ses environs sera peut-être en partie répondu par les futurs travaux des berges de l’Aveyron voulus par la municipalité. Mais l’endroit ne semble pas idéal pour proposer plus qu’une parenthèse dans la visite. Un projet à un endroit plus adapté ferait donc sens. Dans les environs, les candidatures ne sont pas légion. Le lac de Bannac, à Martiel, à la frontière entre le Lot et l’Aveyron, serait toutefois l’une des possibilités pour développer quelque chose de plus poussé.
Mais tout cela n’est qu’hypothèse. Comme dit l’expression : « avec des si… », on peut sans doute éviter aux visiteurs d’aller trouver « mieux » hors du territoire.
 

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