Decazeville : gardienne du passé, l’Aspibd se tourne vers l’avenir

La situation sanitaire s’améliorant, les bénévoles de l’Aspibd (Association de sauvegarde du patrimoine du Bassin de Decazeville-Aubin) espèrent une reprise plus dense de leurs activités. Le musée devrait rouvrir, les bénévoles planifieront à temps voulu le planning des visites guidées avec les jours et les heures d’ouverture, sachant que la période estivale doit être privilégiée. Au fil des ans, les visiteurs qui se renouvellent sont toujours surpris par la richesse de cet espace muséal, sa diversité. Son agencement, qui peut en surprendre plus d’un, demeure également un atout car il sort des sentiers battus. Le coprésident Jean-Pierre Vaur souhaite projeter des petits films et des séries de photographies d’époque sur l’écran qui se situe près des lampes de mineurs, "cela peut compléter l’offre".

Pour sa part, Michel Herranz, autre coprésident, poursuit le partenariat qui unit l’Aspibd et l’Éducation nationale, concernant des mallettes pédagogiques qui s’adresseront au monde scolaire lors de visites programmées : "des essais devraient s’effectuer vers le mois de mai".

L’archivage du riche fonds documentaire de l’association se poursuit. La participation au prochain prix littéraire du Pays noir ne devrait pas poser de problème, de même que l’ouverture du musée aux journées européennes du patrimoine qui se déroulent en principe en septembre.

Par ailleurs, la réédition du livre sur la famille Lassalle est à l’étude ainsi que l’"Histoire du Bassin", illustrée par F. Chirac, qui demeure une source inestimable pour connaître l’émergence du territoire en tant que place forte industrielle. Tous ces points et des nouveautés seront abordés lors de l’assemblée générale qui doit avoir lieu courant mars.

Une demande sera adressée aux élus afin de peaufiner la signalétique du musée avec un fléchage extérieur qui pourrait être ajouté au rond-point de Fontvergnes et à l’entrée de la rue de la maison de santé. Enfin, les dirigeants de l’Aspibd ont été approchés lors d’une visite aux soufflantes. "C’est une bonne chose, il est grand temps de les préserver ; mais ils ont ressorti les plans d’une étude datant de 2006", soupirent les bénévoles.