Rugby - LSA : Mathieu Jourdas "n’a pas l’impression que les mecs lâchent"

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  • Mathieu Jourdas lors du match entre LSA et Négrepelisse, en décembre.
    Mathieu Jourdas lors du match entre LSA et Négrepelisse, en décembre. CPA - Jean-Louis Bories
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Propos recueillis par Serge Carrière

Le trois-quarts aile de LSA Mathieu Jourdas revient sur la lourde défaite de son équipe à Prades (45-24), dimanche 6 mars, pour le compte de la 18e journée de Fédérale 2.

Comment expliquez-vous ce résultat ?

Je ne sais pas trop, ça a été une accumulation de choses. Nous n’avons pas été bons en défense et nous avons fait beaucoup de fautes, sans avoir réussi à garder nos ballons. Ça faisait un peu trop pour rivaliser avec Prades et on a pris l’eau d’entrée. À la mi-temps, on a parlé d’envie mais je ne pense pas que c’était ça. Honnêtement, je n’ai pas d’explication si ce n’est qu’on n’a pas fait grand-chose. On a eu deux temps de jeu et on a mis un seul essai. Le score était lourd à la pause (30-7).

Pensez-vous qu’il y a eu une démotivation dans l’équipe, due au fait que la qualification pour les phases finales n’est plus possible et qu’il n’y a pas de maintien en jeu ?

Je n’ai pas l’impression que les mecs lâchent. Je les vois toujours appliqués, toujours présent aux entraînements. Chacun fait des efforts. Après, inconsciemment je ne sais pas mais je ne pense pas qu’il y ait de la démotivation à cause de ça. Ce n’est pas notre vision du jeu. Quand on attaque une saison, notre but est de gagner des matches. Et si on en gagne beaucoup on se qualifie. Le but du jeu ce n’est pas d’aller à Prades pour prendre 40 points. Nous n’avons pas de pression mais certaines fois, ça se passe bien et d’autres ça ne se passe pas très bien.

N’êtes-vous pas un peu handicapé par le nombre important de blessés ?

Avec des séries de matches aussi longues, c’est un peu le lot de toutes les équipes d’avoir des blessés. Nous avons un effectif qui est riche. Tout le monde apporte sa pierre à l’édifice, les vieux, comme moi, et les jeunes qui arrivent. Dimanche par exemple, Vervialle, qui jouait pour la première fois en équipe I, a parfaitement tenu sa place. Ils font tous le travail.

N’avez-vous pas peur de cette fin de saison, où le calendrier ne vous est pas favorable avec la réception d’Agde et de Gaillac, et trois déplacements, dont un chez le leader Gruissan ?

Ce sont des matches intéressants avec de grosses équipes qui jouent. Ce n’est pas comme Prades, qui a un jeu très restrictif et qui ne nous a pas mis du rythme par-dessus la tête. Jouer des matches comme Gruissan ou Agde, c’est intéressant. On sait qu’on va y mettre beaucoup d’envie et de jeu. Certes ce sera compliqué mais on va se battre. Et je n’ai pas de doute particulier sur la fin de saison. On est là pour jouer au rugby et contre ces grosses équipes de Fédérale 2, on va essayer de répondre présent. Après, il y a aussi un coup à jouer à Nègrepelisse et Arpajon.

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