Viviez : les 112 ex-salariées de la fonderie Sam face aux difficultés du reclassement

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  • Une partie des 112ex-salariées de Sam, confrontées aux difficultés de reclassement.
    Une partie des 112ex-salariées de Sam, confrontées aux difficultés de reclassement.
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En cette journée internationale des droits des femmes du 8 mars, les 112 ex-salariées évoquent leur "double peine".

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, les ex-salariées de la fonderie Sam de Viviez évoquent leur situation, davantage en butte aux difficultés de reclassement que les hommes.

"Les femmes représentent un tiers des effectifs de Sam, soit 112 sur 333. Il y a quelques années, elles étaient même 40 %. En majorité employées comme opératrices, dans les services administratifs et au service qualité", expliquent Ghislaine Gistau, Sandrine Dufraisne et Véronique Ricard, représentantes CGT du personnel Sam.

Si elles sont toujours en lutte, depuis 106 jours afin de faire valoir à l’instar des autres salariés licenciés leurs revendications concernant l’indemnité supra légale de licenciement, des mesures spécifiques sur le CSP (contrat de sécurisation professionnelle) ou pour les personnels les plus âgés, elles soulignent des difficultés quant à leur reclassement : "La moyenne d’âge des femmes à Sam est de 50 ans et certaines ont des restrictions médicales. Et même si partout il est affiché l’égalité avec les hommes, la réalité est là, nous sommes moins bien lotis que les hommes pour les offres d’emploi : les postes à pourvoir sur le territoire et au-delà ne sont pas des postes à temps plein, ou bien avec des conditions sociales au rabais ou même des conditions de travail déplorables ; ou encore des contrats courts ou hachés. Il y a des offres d’emploi surtout dans l’agroalimentaire ou les services à la personne. Nous voulons dénoncer ce déséquilibre entre les hommes et les femmes dans le reclassement de personnels licenciés". Une action nationale est organisée par la CGT, avec un appel et une distribution d’autocollants #8mars15h40 grève féministe.

Les salariées licenciées de Sam poursuivent la lutte avec la mise sous protection de leur usine.

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