Cinéma à Rodez : des "plans cultes" pour garder l’esprit artisanal
La nouvelle programmation mêle toujours les genres cinématographiques pour partager la passion du 7e art.
Le rendez-vous a toujours lieu le premier et troisième mardi du mois. À l’image de "La dernière séance", mais c’est Igor Sakiroff qui se met dans la peau d’Eddy Mitchell. Le côté crooner en moins, les connaissances cinématographiques en plus, mais surtout la même convivialité.
"L’idée est de dépasser le "j’aime, j’aime pas", pour aiguiser le sens critique de chacun ", résume Yann Marie, le directeur du CGR, qui se fait une joie de proposer ses "Plans cultes" pour retrouver l’esprit artisanal du cinéma. Et pour (re) commencer les réjouissances, histoire de soigner nos maux, c’est "Le docteur Jivago" qui sera à l’affiche, au lendemain de la disparition du pass sanitaire et autres masques.
Un échange après la projection
Une programmation éclectique (film catastrophe, comédie musicale, aventure, engagé, sentimental, western…), "pour amener le dialogue en toute simplicité et convivialité", dit Igor Sakiroff, cinéphile. "Cinéphage", ajoute son acolyte, qui propose une courte présentation suivie d’un échange après la projection. "On va voir le même film mais chacun a sa sensibilité qui amène un angle de vue différent." Voilà l’idée, chemin faisant.
Le choix des films s’établit aussi par l’accès aux copies dont certains distributeurs ne jouent pas le jeu pour rendre justement accessible le cinéma.
Reste que le 7e art a déjà une belle et riche histoire qui offre pléthore de films.
Rendez-vous est donné derrière la porte 6, une salle à taille humaine (80 places) pour partager un bon moment. Avec dans l’ombre, Sébastien Désert, chef opérateur qui met sa touche et ajoute sa pierre à l’édifice à la qualité des projections.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?