Thérondels. "Les pralines de l’orphelinat" : le nouveau roman de Paul Bélard

  • Un roman aux revers douloureux et aux épisodes d’hilarité.
    Un roman aux revers douloureux et aux épisodes d’hilarité.
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CORRESPONDANT

Natif du cantal près de Thérondels, Paul Bélard débute sa carrière chez Michelin à Clermont-Ferrand. Il y rencontre sa future femme, une Américaine venue absorber "l’esprit Michelin". Il poursuit alors sa carrière aux États-Unis. Sa passion pour l’écriture s’exprime dans ses romans. Grand admirateur d’Elvis Presley, il a écrit une vingtaine d’ouvrages sur son idole.

La Nouvelle-Orléans est une ville mythique par son héritage français mais plus encore par ses différents courants musicaux issus du Mississippi auxquels s’ajoutent ses propres genres. Sur ce riche fond musical, l’auteur s’est imaginé un orphelinat pas comme les autres, un endroit où, si la discipline est parfois imposée durement, une éducation parfaite l’est pareillement. Dans ce cadre, une centaine d’orphelins d’ethnies variées vivent ensemble. Les sœurs elles-mêmes n’échappent pas à un racisme sous-jacent. Les sœurs blanches sont chargées de l’éducation et de l’administration. Aux sœurs noires sont réservées les tâches domestiques.

On y trouve trois personnages principaux : Émeric, un rebelle fauteur de troubles ; Bastien, un peu naïf, avec une immense soif d’apprendre et le besoin d’améliorer le sort de ses copains d’infortune, et sœur Geneviève, chez qui des expériences vécues pendant la seconde guerre mondiale ont fait perdre la foi mais non le désir d’aider son prochain. Entre Bastien et Émeric se forge une amitié qui se renforce à travers les maintes épreuves qu’ils traversent. Avec sœur Geneviève, les relations sont presque maternelles.

Au fil des pages, le lecteur revivra l’épopée des Acadiens.

Et à travers l’histoire de ces adolescents tenaces, en creux seront évoqués des thèmes aussi disparates que la prison d’Angola à la triste renommée, les funérailles en musique, et les incendies volontaires des champs de canne à sucre.

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