Football : en D2 féminine, Rodez - Nîmes arrêté définitivement à cause de la neige

  • Les deux équipes voulaient reprendre, mais l'arbitre en a décidé autrement.
    Les deux équipes voulaient reprendre, mais l'arbitre en a décidé autrement. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Les Ruthénoises, qui recevaient Nîmes ce dimanche à l'occasion de la 16e journée de D2 féminine, ont vu l'arbitre interrompre leur match à la 14e minute alors qu'elles menaient 1-0. Puis la directrice du jeu a fait reprendre la partie après plus d'une demi-heure d'interruption, avant de l'arrêter de nouveau, définitivement cette fois, à la 19e minute.

Lundi, les masques tombent. Ce dimanche, c'était la neige sur le Piton... à huit jours du printemps. Les trombes d'eau qui s'y abattaient ont laissé place aux flocons une quinzaine de minutes avant le coup d'envoi de Rodez - Nîmes, lors de la 16e journée de D2 féminine.

Malgré des conditions (très) compliquées, un manque de visibilité, un ballon d'abord blanc, puis troqué contre un orange au bout de dix minutes, et difficile à faire circuler... les Ruthénoises ont ouvert le score par l'intermédiaire de Zoé Stievenart (12e), au terme d'une belle combinaison avec Selen Altunkulak.

Puis deux minutes plus tard, le match a été arrêté par l'arbitre à cause de la quasi-impossibilité de distinguer le carré vert, à l'origine car devenu blanc. Si la pelouse de Paul-Lignon est thermorégulée, une obligation pour les stades à partir de la Ligue 2, cela ne peut pas faire fondre le drap blanc. "Elle est chauffée à zéro degré, ce qui empêche le gel, mais pas la neige", précise-t-on au Raf.

Après plus d'une demi-heure d'interruption, la directrice du jeu a décidé de faire reprendre le match. Avant de le stopper de nouveau, définitivement cette fois, à la 19e minute. Car elle a estimé que la visibilité sur le terrain n'était pas suffisante, tout en souhaitant protéger l'intégrité des joueuses au vu des conditions météorologiques.

Mathieu Rufié "frustré"

Et ce, alors que les Ruthénoises souhaitaient continuer la partie. "J'étais satisfait par l'entame, donc je suis frustré, confiait Mathieu Rufié. Mais c'était difficile de jouer au football. À partir de là, on ne peut pas dire que la décision de ne pas poursuivre soit aberrante."

Son homologue nîmois Ludovic Gros était du même avis : "On était d'accord pour continuer, mais c'est vrai que les conditions étaient compliquées. Le désagrément, ce sont les six heures de route aller-retour... pour rien. Il va falloir qu'on revienne, mais heureusement, nos clubs s'entendent bien. (rires) Bon, il y a quand même un point positif : comme la rencontre va être rejouée dans son intégralité, le but qu'on a encaissé aujourd'hui ne compte pas."

Ce dimanche soir, la date du report était encore à déterminer.

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