Sous l’impulsion de la famille Joulie, ça va "bouillonner" à l’est de Paris !

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  • Après Montparnasse et les Grands Boulevards, un troisième Bouillon Chartier va ouvrir dans l’est parisien. Mais où ?
    Après Montparnasse et les Grands Boulevards, un troisième Bouillon Chartier va ouvrir dans l’est parisien. Mais où ?
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Rui DOS SANTOS

Déjà propriétaires des deux fameux Bouillons Chartier, situés à Montparnasse et les Grands Boulevards, les Aveyronnais père et fils ouvriront, première semaine d’avril, dans un lieu qui n’a pas encore été révélé, un troisième établissement. "Une grande nouvelle qui fera le bonheur de tous les amateurs de bonne cuisine à petit prix", se réjouissent-ils souriants.

Fils spirituels de Pierre-Louis Duval, boucher qui avait eu l’idée, en 1860, de servir à très bon compte, dans un local attenant à sa boucherie à Paris, une soupe roborative à base des bas morceaux pour les forts des halles, les frères Camille et Frédéric Chartier sont à l’origine du concept bouillon s’appuyant sur une idée simple et efficace : offrir un repas de qualité à petit prix. Ainsi est né, en 1896, le premier et gigantesque Bouillon Chartier, rue du Faubourg Montmartre, que ces frères généreux avaient paré d’un magnifique décor Art Déco car ils ne voulaient pas que "repas à petit prix rime avec cadre misérabiliste". Le premier d’une grande famille avec plusieurs Bouillons Chartier ouverts aux quatre coins de la capitale.

Véritables défenseurs de "la culture brasserie", et déjà à la tête de nombreuses institutions parisiennes - quinze brasseries précisément, dont Batifol, Le Congrès Maillot, Chez André, L’auberge Dab, Le Wepler, Le Congrès Auteuil, Les grandes marches, Le bar de la mer, Au bœuf couronné, L’Européen, Le Sébillon, Le bistrot de la gare - , Gérard et Christophe Joulie n’ont pas voulu que l’esprit Bouillon disparaisse. En 2007, le père (né à Vaureilles et ayant grandi à Pachins) et le fils ont repris le Bouillon Chartier Grands Boulevards, 7 rue du Faubourg Montmarte (9e arrondissement), qui était tombé en désuétude, avec seulement quelques centaines de clients au quotidien, pour en refaire une adresse incontournable à Paris.

Ces grands passionnés de rugby (Christophe a porté le maillot d’étampes, du Racing, du Paris université club et de Boulogne-Billancourt) ont transformé l’essai : "Chartier a rapidement servi, chaque jour, plusieurs milliers de couverts à une clientèle rajeunie, diversifiée". Même les happy-few n’hésitaient plus à venir y savourer les historiques œufs mayonnaise à seulement 2€. Une entrée classique emblématique, remise donc au goût du jour par les Bouillons Chartier, que les consommateurs retrouvent aujourd’hui à des prix nettement plus élevés à la carte de bien des restaurants parisiens.

Devant une telle réussite, la famille Joulie a enjambé la Seine en 2019 et ressuscité, au cœur du quartier de Montparnasse, l’emblématique Bouillon Chartier Montparnasse, 59 boulevard du Montparnasse (dans le 6e arrondissement), et son superbe décor Art Nouveau. Encore une adresse à succès ! Mais, dans cette famille de "serial-restaurateurs", on n’aime pas trop s’endormir sur ses lauriers.

Christophe Joulie a ainsi pensé que "l’est parisien, secteur en pleine effeverscence bistrotière, méritait également d’accueillir son premier Bouillon Chartier". Ce troisième établissement du genre battant pavillon Joulie, dont le lieu d’implantation n’a pas encore été révélé, doit ouvrir début avril. Les Joulie prennent d’ailleurs plaisir à nourrir l’impatience de tous les curieux : "Rendez-vous dans quelques jours pour découvrir ce nouveau Bouillon authentique car, comme le savent les vrais gourmands, "Il n’est de Bouillon que Chartier !"".

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