Projet de parc des expos de Rodez Agglomération : nouvel appel d'offres en vue

  • Le projet dessiné par l'architecte Alain Sarfati.
    Le projet dessiné par l'architecte Alain Sarfati. Alain Sarfati Architectures / Repro CP
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Les élus de Rodez Agglomération demeurent jusqu'alors très prudents sur la faisabilité financière du projet de parc des expositions, zone de Malan. Et ce, d'autant plus que le coût des matériaux de construction accuse une hausse vertigineuse... La FBTP12 a proposé une solution, acceptée par le maître d'ouvrage, qui peut relancer la confiance.

Nombre de projets de construction sont ajournés face à l'augmentation du prix des matières premières, s'alarme la Fédération du bâtiment et des travaux publics de l'Aveyron (FBTP12). Parmi eux, un dossier de tout premier plan en Aveyron, celui du parc des expositions de l’agglomération de Rodez, zone de Malan.

Un projet qui semble au point mort aujourd’hui, ce que réfute Robert Hyronde, secrétaire général de la FBTP 12. « La consultation a jusqu’alors été infructueuse car face à la complexité du chantier et à la hausse des matériaux, beaucoup d’entreprises aveyronnaises n’ont pas répondu d’autant que, après les confinements de 2020, elles devaient rattraper leurs retards sur nombre de leurs chantiers ».

Un "sourcing" des entreprises

Mais les élus du Grand Rodez demeurent très prudents quant à la faisabilité financière du projet désormais, face à ces hausses de matières premières notamment. « La FBTP 12 est intervenue pour conseiller au maître d’ouvrage, Rodez Agglomération, et à l’architecte Alain Sarfati d’utiliser le “sourcing”, comme l’accepte le code de la commande publique, poursuit Robert Hyronde. Le “sourcing” permet, pour affiner le projet, de consulter des entreprises qui ont un savoir-faire précis pour trouver avec elles un compromis susceptible de s’intégrer dans les enveloppes budgétaires. Sans jamais dénaturer le projet, il s’agit ainsi de permettre aux entreprises de proposer des solutions techniques différentes tout en faisant des économies. Je reste confiant, nos entreprises ont des capacités techniques à la hauteur de l’enjeu. Les idées se développeront dans le cadre du nouvel appel d’offres, lancé probablement début avril pour que les entreprises aient le temps d’étudier le dossier avant l’été… »

Le coût du projet initial se situait à 19,5 M€, il avoisinerait aujourd’hui les 27 M€... Beaucoup trop cher pour les élus. Les nouvelles propositions financières qui découleront de l’étude réalisée par les entreprises seront-elles au niveau des attentes du maître d’ouvrage ?

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