Onet-le-Château : comment s'organise la chaîne de solidarité pour l'Ukraine
50 cartons de kits de secours pour l’Ukraine ont quitté le CCAS d’Onet, pour être acheminés au centre de stockage et de tri de la Protection civile, les dons des particuliers vont suivre…
C’est tout naturellement que la Protection civile de l’Aveyron et l’Association des maires de l’Aveyron ont décidé de décliner le partenariat national, sur notre département. Et comme à Onet, des collectes ont été organisées sur tout le territoire. "La solidarité et la générosité des Aveyronnais ont dépassé largement tout ce que nous pouvions espérer", reconnaît Jean-Pierre Labardin, le président de la protection civile. Devant l’importance des dons, la nécessité de mettre en place une organisation rassemblant diverses compétences s’est imposée pour être efficace et que tout ce qui est donné soit redistribué. Ainsi un partenariat a été mis en place avec Emmaüs et l’association Cœur de soignants. Avec Emmaüs, c’est un partage des dons, afin que ce qui ne pouvait être traité par l’un le soit par l’autre. Avec Cœur de soignant, c’est son savoir-faire médical, qui permet de récolter, trier et préparer tout le matériel de secours, pour être acheminé.
Depuis plus d’une semaine, ce sont plus d’une soixantaine de bénévoles des associations mais aussi des anonymes qui se relaient spontanément à l’entrepôt prêté par la mairie sur Druelle ou dans le local de la Protection Civile à Bel-Air.
Quatre convois représentant une centaine de palettes de dons sont partis en direction des entrepôts de stockage nationaux où des convois sont organisés vers Lublin en Pologne pour les réfugiés, mis à disposition d’une équipe médicale à la frontière ukrainienne ou encore redistribués vers l’Ukraine et ce, grâce à l’engagement d’entreprises de transport aveyronnaises (pour récupérer les collectes, comme pour les acheminer sur place). Cette formidable chaîne de solidarité a démarré par la collecte dans nos villes et villages aveyronnais. Elle se poursuit par le tri et l’emballage réalisés par des dizaines de petites mains "comme si le meilleur de l’humain se (re) découvrait" reconnaît Magali Bessaou et se poursuivra, autant que nécessaire. Un tel élan collectif de solidarité, unique par son ampleur, n’est possible que par l’engagement de chacun, autour des mêmes valeurs.
Terre d’accueil et de solidarité
La commune a accueilli 5 familles ukrainiennes (5 mamans et 8 enfants). Après quelques jours chez des proches, 3 d’entre elles ont emménagé hier dans 2 appartements, le récit ci-dessous.
Elle accueillera également, jeudi 24 mars à 20 h 30, à La Baleine, une soirée de soutien aux Ukrainiens, dont l’objectif est de récolter des fonds pour financer des bus afin d’aider les familles ukrainiennes à rejoindre la France. Retenez la date, nous y reviendrons dans une prochaine édition.
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