Covid-19 : pas de retour des restrictions sanitaires malgré le rebond épidémique d'après Olivier Véran

  • Un retour aux restrictions sanitaires n'est pas au programme en mars 2022, selon Olivier Véran.
    Un retour aux restrictions sanitaires n'est pas au programme en mars 2022, selon Olivier Véran. Capture / Grand Jury -
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Alors que la France est repassée au-dessus des 100 000 nouveaux cas quotidiens, le ministre de la Santé estime qu'il n'y a "pas lieu" de remettre en place les restrictions sanitaires pour l'instant.

Le nombre de cas Covid-19 repart fortement à la hausse depuis fin-février / début-mars, pendant que les restrictions sanitaires ont été levées le 14 mars 2022, mais le ministre de la Santé Olivier Véran ne change pas de cap.

Dans les colonnes du Parisien, il a expliqué qu'il n'y avait "pas lieu" de remettre au goût du jour ces restrictions qui viennent tout juste de disparaître. Olivier Véran explique que les contaminations risquent encore d'augmenter "jusqu'à fin mars", avant "une décrue en avril". Il précise que les services de réanimation ne montrent pour l'instant "pas de signal inquiétant".

D'après les prévisions calculées par l'Institut Pasteur, le nombre de nouveaux cas devrait continuer d'augmenter tout au long du mois avec un pic qui devrait être atteint prochainement, mais qui serait moins important que celui que nous avons connu en janvier 2022.

Un geste "électoraliste" ?

Toujours auprès du Parisien, le ministre de la Santé a expliqué que la levée des restrictions sanitaires n'était pas un geste "électoraliste", à un mois de l'élection présidentielle. "Si nous avions conservé les mesures, certains auraient dénoncé une manœuvre électoraliste pour maintenir un niveau de peur soi-disant utile au président. Quand on les lève, les mêmes nous disent que c'est électoraliste..." a-t-il défendu.

Avant de prendre l'exemple d'autres cas à l'international : "Beaucoup de vos voisins allègent leurs mesures comme nous, et ceux comme l'Italie qui conservent le pass vaccinal ne pas plus épargnés". Le ministre de la Santé a rappelé être vigilant quant au sous-variant BA.2, aujourd'hui majoritaire en France et qui se répand partout en Europe, si contagieux qu'il "déjoue partiellement les mesures classiques de freinage" du virus.

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