Guide Michelin : statu quo en Aveyron pour les "étoilés"

C’est donc partie remise pour Émilie et Thomas Roussey. Les deux chefs de Rodez du restaurant ET ont forcément espéré jusqu’au bout, mais les responsables du guide Michelin en ont décidé autrement.

Ce mardi 22 mars, lors du grand rendez-vous annuel des "étoilés", et autres bibs gourmands, organisé à Cognac, la cuisine du couple ruthénois n’a pas eu les faveurs du Michelin pour une première étoile. Quelques heures avant l’annonce, les Ruthénois ressentaient " un peu de pression " car " beaucoup de regards se tournaient " vers eux.

Et d’ajouter : " C’est normal, cela fait un petit moment que l’on cherche à l’avoir. " Quoi qu’il en soit, et même si la déception est grande, Émilie et Thomas Roussey continueront " à faire la cuisine comme on l’aime ", eux qui viennent d’intégrer dans leur équipe, l’ancienne chef en pâtisserie du restaurant Bras. Justement, au sujet de l’établissement du Suquet de Sébastien Bras, à Laguiole, et alors qu’il a rendu ses trois étoiles en septembre 2017, le guide Michelin continue de l’afficher dans sa carte avec deux étoiles. Pour les quatre autres aveyronnais qui comptent une étoile, le service est le même cette année. À Bozouls, le Belvédère de Guillaume Viala conserve ainsi son précieux sésame, de même que Nicole et Michèle Fagegaltier à l’auberge du Vieux-pont à Belcastel, Michel Truchon au Sénéchal, à Sauveterre-de-Rouergue, et, enfin, Hervé Busset au Moulin de Cambelong, à Conques.

Il n’y a pas eu de surprises non plus pour les bibs gourmands. Ils sont toujours au nombre de quatre : La Route d’Argent à Bozouls, Côté saveurs à Villefranche-de-Rouergue, Les jardins de l’Acropolis à Rodez et le Café Bras également à Rodez (au musée Soulages).