Aveyron : une journée de campagne pour Yannick Jadot et réunion publique ce mercredi soir à Rodez

Pugnace élue d'opposition, sous la bannière d'Europe-Ecologie Les Verts, au conseil municipal d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) dirigé par Steeve Briois (Rassemblement national), Marine Tondelier a pris dès le mois de décembre son bâton de pèlerin pour porter la parole de l'union des écologistes à travers la France. Et rencontrer les uns après les autres les quelque "500 comités locaux de soutien à Yannick Jadot" dans cette "campagne présidentielle si particulière qui ne démarre pas vraiment, mais qui montera en puissance dans la dernière ligne droite".  

Entre l'Aude et la Nièvre, elle fait étape ce mercredi 23 mars dans un département qu'elle ne connaît pas mais dont elle loue "le vrai dynamisme du groupe local", animé par Léon Thébault et Nadine Bosc. En Aveyron, Marine Tondelier a ciblé comme thématique le travail et l'industrie avec, notamment dans l'après-midi, une visite sur le site Sam de Viviez, après un déplacement zone de Malan dans l'agglomération ruthénoise, site du projet de parc des expositions, contesté par les écologistes. 

"C'est un message d'espoir que l'on porte"

Relocaliser les productions, mieux associer les salariés à la démocratie d'entreprise, revaloriser le Smic dès l'été "car le travail ne protège pas de la grande pauvreté", et mieux partager le travail en le réduisant, "car le temps libre est très utile à la société"... Telles sont les grandes lignes de l'intervention qu'elle réserve ce mercredi soir aux Aveyronnais, à 20 heures à la salle des fêtes de Rodez, en compagnie de Christian Roussel, élu EELV de Decazeville. 

Dans un département où l'industrie souffre qui de la sous-traitance de Renault (Sam), qui de l'abandon du diesel (Bosch), abandon toujours autant défendu par les écologistes, Marine Tondelier invoque "la responsabilité de l'Etat qui amène les gens sur de mauvaises pistes", déplore "l'épouvantail qu'est le dieselgate", préférant dénoncer "la désindustrialisation, les délocalisations et la course aux profits qui sont les ennemis des salariés". 

"La présidentielle est un rendez-vous clé pour l'écologie: rien n'a vraiment  été fait jusqu'alors et l'heure n'est plus aux demi-mesures, assure la porte-parole de Yannick Jadot. Les solutions que nous avançons sont adaptées et non pas punitives. C'est un message d'espoir que l'on porte et si le vote écologiste se cristallise toujours très tard dans les sondages, c'est notre travail d'aller chercher les indécis..."