Marcillac-Vallon. Auto : le rallye de Marcillac, trois ans après, pleins gaz !

Nous ne sommes pas du genre à baisser les bras ", déclarait il y a quelque temps Nicolas Théron, le président de l’ARVM, écurie organisatrice de l’épreuve. En effet, après le National ARVM du côté de Rignac et de Marcillac en novembre, un rallye éphémère remporté par le local Alexis Sirmain, les organisateurs retrouvent enfin leur épreuve fétiche. "Nous avons mis à profit le temps que nous avions pour préparer un Marcillac avec beaucoup de nouveautés."

Cent bornes à (re)découvrir

Et des nouveautés, on peut dire qu’il n’en manque effectivement pas. Dès demain, les concurrents auront trois spéciales à parcourir à deux reprises durant la journée. Si Nauviale – Leguens reste inchangée, Saint-Georges – Goutrens subira quelques modifications et sera rallongée. Ensuite, les rallymen se retrouveront dans la spéciale de Noailhac habituellement disputée le dimanche et qui a subi également quelques modifications. Avec deux passages dans chacune, c’est plus de 80 km de chrono qui détermineront le classement de la première journée. Quant au dimanche, exit le passage très prisé de Pont-de-Mouret, ce sont deux ES totalement inédites qui sont au programme. Tout d’abord, les pilotes affronteront les 21,5 km de Conques – Sénergues avant d’enchaîner sur les 16 km de Contensouzes – Villecomtal – Marcillac. Une spéciale spectaculaire au cours de laquelle les concurrents traverseront Villecomtal en course comme au bon vieux temps du mythique Rouergue et renoueront avec le challenge des épingles au Grand Mas. Disputées deux fois, ces spéciales offriront là encore près de 80 km de chrono pour déterminer le vainqueur qui grimpera sur la plus haute marche du podium, vers 15 heures à Marcillac. Et c’est donc près d’une centaine de kilomètres inédits que les amoureux de rallye découvriront lors de cette 22e édition.

99 engagés, dont une quinzaine qui jouera le podium !

Pour le retour du Marcillac, Nicolas Théron avait à cœur de présenter un beau plateau et l’on peut dire que c’est un pari réussi puisque parmi les 99 engagés, ils seront une bonne quinzaine à pouvoir prétendre au podium à commencer par le Lozérien Éric Rousset qui prendra le départ au volant d’une Citroën C4 WRC. Jean-Michel Da Cunha, Citroën DS3 R (anciennement R5) sera là pour défendre son titre acquis en 2019 lors de la dernière édition. Un titre que tenteront de lui ravir des pilotes comme Alexis Sirmain et sa Hyundai I20 FRC2 (lire plus bas), Jean-Laurent Chivaydel et sa Skoda Fabia R2 ou encore Florian Condamines au volant d’une VW Polo R2 également. Sans oublier Thomas Argenti qui s’est imposé chez lui en Corse il y a 15 jours au volant de sa VW Polo R2 lors de l’Eccica Suaredda. Les Ruthénois Vincent Leduc, Alpine A110, et Philippe Jean, Porsche GT3, seront également de sérieux prétendants. Mais si les premières places du général seront âprement disputées, il devrait en être de même à tous les niveaux aussi bien dans les classes que dans les groupes.

Un peu d’histoire

Le rallye de Marcillac, c’est aussi une épreuve VHC et, cette année, ils seront une quinzaine à s’affronter au volant de leur Porsche, Escort, Sierra, Ascona, BMW, 205 ou encore 309 et R5GT pour le plaisir des spectateurs qui auront l’impression de faire un bond en arrière de plus de 20 ans.

Le beau temps promettant d’être au rendez-vous, les spectateurs devraient être nombreux au bord des routes du Vallon ce week-end pour assister à la première épreuve de la saison aveyronnaise ; et avant de se rendre du côté de Villeneuve pour le rallye terre des Causses, épreuve du championnat de France, la semaine suivante.