Aveyron et région : l'agriculture biologique est en pleine croissance
L’assemblée générale de l’Apaba s’est tenue jeudi, à Sébazac. L’occasion pour l’Association pour la promotion de l’agriculture biologique en Aveyron de mettre les acteurs autour de la table afin de travailler à la création d’une plateforme de vente en ligne.
Les questions autour de l’agriculture biologique sont, plus que jamais, au cœur de l’actualité. Et, à l’occasion de l’assemblée générale de l’Apaba (Association pour la promotion de l’agriculture biologique en Aveyron), qui s’est tenue jeudi à Sébazac, les producteurs ont, une nouvelle fois, pu mesurer l’étendue des enjeux qui existent autour de la filière.
Ainsi, malgré le contexte sanitaire de ces derniers mois qui a compliqué un peu plus le travail des producteurs, l’Apaba peut s’enorgueillir d’avoir dépassé "les 1 000 fermes certifiées bios sur le territoire aveyronnais".
Selon les derniers chiffres de l’observatoire régional de l’agriculture bio en Occitanie, avec ses presque 12 000 producteurs (11 977 exactement) et ses 556 634 ha bios et en conversion, la région garde, une fois de plus, sa première place devant la Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes. Le nombre d’exploitations a augmenté de 12 % par rapport à 2019 et les surfaces de 11 %.
À l’échelle des départements, le Gers possède toujours le plus de surfaces bios (en région mais également en France). Il est suivi par l’Aveyron avec ses 74 189 ha. Depuis 2019, le département a enregistré une hausse de 7 % du nombre de ses exploitations. Au total, 11 % des fermes de l’Aveyron sont en agriculture biologique, soit 14 % des surfaces.
Sans grande surprise, la plupart de ces surfaces sont utilisées pour la culture fourragère, les légumes, les fruits. Concernant la croissance des filières animales, celle-ci reste relativement stable, voire en légère hausse selon les types d’élevages. "Il y a encore de la place pour le bio en Aveyron, souligne Roland Carrié, le président sortant de l’Apaba. Notamment pour ce qui concerne le maraîchage. Même si la consommation de viande est en baisse, on trouve tout de même des débouchés."
L’association travaille aussi à la sensibilisation du consommateur, "qui est attentif, en particulier dans le contexte actuel, à l’origine des produits", rappelle Roland Carrié. "Nous travaillons également à ce que le travail des producteurs soit mieux rémunéré, poursuit-il. Sans payer le double, je suis sûr que les consommateurs sont prêts à rajouter quelques centimes en faisant leurs courses. En donnant du sens à leurs achats."
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