Salles-Curan : deux familles d’Ukrainiens sont désormais installées dans le village

  • La petite famille ukrainienne avec le chat "Maurice" dans les bras de Varvara. La petite famille ukrainienne avec le chat "Maurice" dans les bras de Varvara.
    La petite famille ukrainienne avec le chat "Maurice" dans les bras de Varvara. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Les villages de l'Aveyron ouvrent leurs portes et leur cœur aux réfugiés ukrainiens.
 

Début mars, une famille est arrivée au restaurant l’Excepciòn, accueillie par Antonio et Myriam. Zinaida et son mari Zurab viennent d’Odessa, où Zurab, Géorgien qui travaille en Ukraine, est entraîneur sportif de rugby, après avoir été lui-même joueur. Ils sont venus en France avec leurs enfants, David, 27 ans, handicapé, et Varvara (prononcer Barbara), 14 ans, qui joue au rugby avec son père. À Salles-Curan, elle ira au collège des Monts et Lacs parfaire ses notions de français et continuer à étudier.

Zinaida communique tous les jours avec sa mère restée à Kiev, et avec sa sœur et sa tante qui sont à Tchernihiv, d’où elles ne peuvent sortir. À Salles-Curan, ils reconnaissent être dans un endroit agréable, avec des gens très gentils, mais ils souffrent de penser que leurs proches sont sous le feu et qu’ils ne peuvent les soutenir que moralement. Pétris d’angoisse, ils attendent que ce cauchemar se termine rapidement. Comme ils sont croyants, ils prient pour la paix en Ukraine et partout dans le monde. La victoire de l’Ukraine, ils y croient !

Mais comment sont-ils arrivés à Salles-Curan ? C’est Antonio, patron du restaurant l’Excepciόn qui répond : "Quand je travaillais en Andorre, mon second de cuisine "Soso" était Géorgien et son épouse Ukrainienne. Il avait joué au rugby avec Zurab qu’il connaissait depuis une vingtaine d’années. Or, l’Andorre ne prenant pas de réfugiés, "Soso" m’a demandé si je pouvais accueillir son ami".

La réponse d’Antonio et de son épouse Myriam fut immédiate. Quelques jours plus tard, le 5 mars, Maryia Daures, de Souyris, a accueilli ses parents, âgés de 75 ans, à la descente du bus à Montpellier. Ils arrivaient de Kiev et étaient accompagnés de deux nièces et d’un bébé de 7 mois qui venaient d’Irpin : Iryna, 25 ans et son bébé Ed, et Nathalia, 17 ans, qui suivait des cours d’étude de l’art dans un lycée d’Irpin. Maryia, qui a supervisé la collecte de dons organisée par la mairie, a hébergé sa famille dans un gîte, à proximité de sa ferme de Souyris.

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