Occupation de l'usine Sam : réponse du tribunal de Rodez ce mardi

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  • Les trois représentants syndicaux, jeudi sur les bancs du tribunal de Rodez.
    Les trois représentants syndicaux, jeudi sur les bancs du tribunal de Rodez. Centre Presse - José A. Torres
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Les délégués syndicaux de la Sam seront fixés ce mardi, à 14 heures.

Le tribunal de Rodez et son juge des référés, Robin Planes, décideront-ils ce mardi après-midi d’expulser les anciens salariés de Sam de l’usine, zone des Prades à Viviez ? Depuis la liquidation judiciaire de la fonderie, ces anciens ouvriers et leurs représentants syndicaux occupent la fonderie, jour et nuit. Afin de « protéger l’outil de production, en vue d’une potentielle reprise », ont-ils toujours fait savoir. Le hic, c’est que les mandataires judiciaires souhaitent depuis plusieurs semaines récupérer les lieux. Et a intenté plusieurs actions en justice pour cela.

Après avoir entendu les deux parties jeudi dernier, le tribunal de Rodez rendra donc sa décision ce mardi, à 14 heures. « Qu’est-ce qui justifie à ce jour cette occupation ? On ne peut même pas assurer les lieux à cause de cela ! Nous demandons simplement l’application de la loi et l’expulsion de ces anciens salariés d’une usine qui ne leur appartient plus », s’étaient interrogés les conseils du cabinet de mandataires, la semaine passée lors de l’audience. Avant cela, le tribunal de Rodez, avait constaté qu’une concertation entre anciens salariés et mandataires, avec la médiation de la préfète de l’Aveyron, avait permis d’avancer vers un accord pour arrêter les fours. Cela a été fait. « Mais ça a tout de même coûté 945 000€ en consommation d’énergie et il reste encore beaucoup de choses à faire dans cette usine », avaient rétorqué les avocats des mandataires pour qui la médiation politique actuelle ne semble pas être un argument juridique : « On nous avait appris la séparation des pouvoirs à l’école et que ça embête la préfète de l’Aveyron ou bien la présidente de Région, les occupants doivent être expulsés ».

« Cette affaire est bien trop importante pour être simplement vue par le prisme du code de commerce », avait répondu pour sa part l’avocat des Sam, indiquant qu’il attendait toujours « un engagement "de la part des mandataires « à ne pas dépecer l’usine". Et ainsi décourager un potentiel repreneur. Une entreprise lotoise, MH Industries, a récemment part de son intérêt pour la fonderie aveyronnaise. Dévoilé par la Région Occitanie et Bercy, le projet est actuellement à l’étude.

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