Allergies saisonnières : quels sont les pollens les plus présents en Aveyron ?

Avec l'arrivée du printemps, les personnes qui souffrent d'allergies saisonnières sortent les mouchoirs. Éternuements, nez bouché, picotements, larmoiements... Les symptômes d'allergie au pollen guettent de très nombreux Français.

Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) actualise chaque jour une carte interactive des risques d'allergie. On constate à la fin du mois de mars que l'Aveyron est en niveau "moyen", non loin de l'Hérault et du Gard qui comportent quant à eux un risque "élevé".

La saison des allergies au bouleau a commencé

Le RNSA classe également les pollens qui risquent de provoquer des allergies dans chaque département. Le bouleau en fait partie dans l'Aveyron, cet arbre ayant un des potentiels allergisants les plus forts en France.

La saison des allergies aux pollens de bouleau a commencé la semaine du 21 mars. On devrait en retrouver sur "une grande partie du pays jusqu'à fin avril", informe le RNSA. "Les bouleaux sont présents de façon naturelle sur le pourtour de nombreux bois et forêts, mais aussi plantés, à tort, dans de nombreux espaces verts, ronds-points, entrées de résidences etc. Ils sont facilement reconnaissables à leurs troncs blancs/brillants avec des nuances de gris/noir". 

On peut reconnaître les allergies aux pollens de bouleau grâce à des symptômes oculaires, nasaux et même respiratoires. "Les allergiques doivent suivre les traitements prescrits par leurs médecins et allergologues ou les consulter en cas de symptômes allergiques".

Ces autres pollens en Aveyron

On note aussi en Aveyron la présence du pollen de chêne, de frêne, de graminées, de peuplier et de cupressacées. Pour la fin du mois de mars et le tout début avril, le RNSA prévoit un impact sanitaire "faible" dans le département, concernant tous ces pollens. Attention néanmoins dans le Sud-Aveyron, alors que l'Hérault et le Gard subissent un risque allergique très élevé aux cupressacées.

Les mêmes pollens sont présents dans le Tarn, le Tarn-et-Garonne et dans le Lot. Ils sont un peu différents cependant en Lozère et dans le Cantal, où on retrouve du pollen d'aulne et de noisetier (impact sanitaire "faible").