Baraqueville : Lax’n Blues revient pour lancer la saison des festivals

Que la fête reprenne. Après deux années sans festival pour cause de crise sanitaire, Lax’n Blues, à Baraqueville, fait son retour ce week-end. Un rendez-vous qui marquera aussi le début de la saison des festivals, synonyme aussi, de l’arrivée des beaux jours. Si de la neige est annoncée pour le week-end, elle ne remettra pas en cause le rendez-vous, prévu bien au chaud, dans la salle des fêtes de la commune.

Pour l’occasion, les organisateurs ont décidé de ne faire, en ce début de printemps, qu’une seule soirée, contre deux habituellement. "Comme on a dû attendre la fin du mois de janvier pour connaître les restrictions sanitaires, on a dû monter cette édition un peu dans la précipitation, explique Didier Bastonéro, le programmateur du festival. On a fait le choix de ne proposer qu’une seule journée ce samedi et un fera un before en fin d’année." Un deuxième concert devrait donc avoir lieu le 5 novembre, même si pas mal de choses restent encore à caler.

Manu Lanvin, un artiste en vogue

Pour la programmation du rendez-vous, traditionnellement programmé la dernière semaine de mars et qui a été décalé d’une semaine, pour s’assurer de la présence des artistes voulus. "Avec le Covid, il y a eu pas mal de reports, reprend Didier Bastonéro. Ce samedi était plus simple pour les groupes que nous voulions." 

Sur les quatre têtes d’affiche, deux devaient venir en 2020 et ont été reprogrammées. Il s’agit de Mister Mat et de Barefoot Iano. Le premier, ancien chanteur des Mountain Men, qui a participé cette année aux auditions de l’émission The Voice, s’est lancé dans une carrière solo. Il retrouvera l’australien Ian Giddey, l’harmoniciste du groupe.

En plus de ces deux noms, Lax’n Blues a réussi à mettre la main sur une véritable référence du moment : Manu Lanvin. "C’est l’artiste blues rock qui cartonne en ce moment, prévient Didier Bastonéro. On s’est arrachés pour l’avoir. Il a eu deux dates annulées en Allemagne et on a pu le programmer."

Un très beau coup pour le festival qui s’ajoute à la venue du groupe occitan des Quant à Goulamas’k. Ces Héraultais, qui proposent un ska punk engagé, promettent de faire trembler les murs de la salle des fêtes de Baraqueville tant leur dernier album "Luna Roja" invite à danser.

Une programmation de prestige pour la dix-huitième édition d’un festival, qui, avant le Covid, réunissait un bon millier de spectateurs chaque année.