Entraygues-sur-Truyère. Politique : une cohabitation difficile
Conseillère municipale d’opposition, Laurence Mollaret, passe au crible la vie politique municipale de la cité Entrayole. L’élue y fait le constat d’une absence de représentativité. "En avril 2021, le "journal municipal" n° 7 est sorti. Le maire a tout simplement écarté ma demande d’y disposer d’un espace de communication car il n’est pas fait obligation par le Code général des collectivités territoriales de donner accès à l’expression des élus n’appartenant pas à la majorité municipale pour une commune de moins de 1 000 habitants… Il n’a pas eu la courtoisie de me répondre. Le conseil municipal n’a jamais délibéré et validé ce journal." Elle énumère différentes commissions qui ne se sont jamais tenues conduisant à une absence de concertation. "Tout conseiller municipal qu’il soit issu de "Bien vivre à Entraygues" (étiquette de la majorité municipale, NDLR) ou de "Entraygues Avenir" (nom de l’opposition, NDLR) doit exercer un pouvoir de contrôle permanent sur l’exercice par le maire de ses fonctions de responsable de l’administration communale. Notre rôle ne consiste pas à valider des décisions déjà prises par le maire." En revanche, l’élue d’opposition avance divers dossiers auxquels l’opposition a pris une part active comme la défense de l’office de tourisme, la labellisation de "Petite cité de caractère" ou encore un projet e restauration à la chapelle du Pontet.
Enfin, Laurence Mollaret réclame en vain un débat avec Bernard Boursinhac, maire.
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