Decazeville : grand élan de générosité pour l’accueil des Ukrainiens

Une réception officielle a été organisée devant les soufflantes pour marquer la réception des Ukrainiens. François Marty, maire et président de Decazeville communauté, est revenu sur cet accueil qui "a été réalisé en un temps record". Et de poursuivre : "Rodez devait accueillir 50 personnes, il en est arrivé plus de 70, la préfecture nous a demandé dans l’urgence si on pouvait loger ces réfugiés. J’ai accepté aussitôt et toute l’organisation s’est mise en branle."

Des remerciements ont été adressés à tous les intervenants et acteurs de ce grand élan solidaire : bénévoles, traducteurs, accompagnants, familles, Aveyron habitat, élus, collectivités et agents, associations, commerçants, artisans et entreprises. Un accent a été mis sur Accès logement qui a été nommé comme association référente par la préfecture, ainsi que sur le Secours populaire, le Secours catholique, les Restos du cœur, la Croix-Rouge, montrant la place que tiennent ces associations dans notre société.

François Marty s’est adressé aux 19 Ukrainiens présents, essentiellement des femmes et des enfants, en ces termes : "Après un mois de voyage, d’incertitude, d’attente, d’angoisse, vous voilà enfin dans le Bassin. Vous avez tout quitté, tout perdu, vous êtes loin de vos époux et vos pères. Nous allons vous accompagner du mieux possible, essayer de vous apporter un petit rayon de soleil dans votre quotidien."

La joie des enfants

Puis, Luc Charpentier, président d’Accès logement, a précisé : "Il fallait voir la joie des enfants quand ils ont vu qu’ils disposaient de chambres dans leur logement, le soulagement des mamans d’avoir un toit, un appartement bien équipé."

Les papiers sont en cours de régularisation auprès de la préfecture. Les enfants vont aller à l’école, des cours de français seront donnés aux parents, des personnes sont recherchées pour cet apprentissage. "Vendredi, il y aura une visite de la ville, avec notamment la découverte du street art", complète Luc Charpentier.

Une nouvelle vie débute pour ces réfugiés, loin de la guerre mais loin aussi de leur patrie qu’ils espèrent retrouver le plus vite possible.