Rodez. Rugby : le Ruthénois Adrien Maset a la passion de l’arbitrage

Pour Adrien Maset, jeune Carmausin d’origine qui a posé ses valises au pied de la cathédrale il y a quatre ans, l’arbitrage du rugby s’est imposé à lui dès l’âge de 13 ans. Dans les équipes jeunes, il officiait au poste de 3e ligne. "Dès que nous ne jouions pas, nous devions arbitrer. C’est à partir de là que j’ai commencé à prendre le sifflet et que la passion m’a attrapé", se souvient-il.

S’il a continué à jouer, une fois ses études de kinésithérapie terminées, il s’est définitivement tourné vers l’arbitrage. C’est également à ce moment-là que le fils de l’ancien 3e ligne du Stade Toulousain, Thierry Maset, est arrivé à Rodez. "J’ai suivi ma compagne qui est d’origine aveyronnaise. J’avais également pas mal d’attaches dans le département. De plus, ici, je ne suis pas très loin de chez mes parents", explique Adrien Maset, qui se reconnaît bien dans l’identité et les valeurs aveyronnaises.

Arbitre de Fédérale 1, il est amené à effectuer de nombreux déplacements. "Le niveau est déjà intéressant, je peux également être appelé sur des rencontres espoirs et même professionnelles pour gérer les remplacements. Du coup, la voiture roule beaucoup car il y a parfois des déplacements lointains. J’ai la chance d’être indépendant, ce qui me permet de m’organiser assez facilement ", reconnaît le kiné de 28 ans.

Au service des clubs

Le néo-Ruthénois est également référent du club de rugby du Piton. "En fonction de leur niveau, les clubs ont l’obligation d’avoir des arbitres, un, trois ou cinq, faute de quoi ils s’exposent à des sanctions financières ou sportives." Le rôle du référent dans un club est multiple. "J’interviens à la demande pour répondre à toutes les questions en lien avec l’arbitrage, mais aussi pour arbitrer des oppositions. La fonction est différente d’un club à l’autre." Et pour être référent, l’arbitre doit être licencié dans le club.

Cette passion de l’arbitrage pousse Adrien Mazet à poursuivre son chemin sur les terrains. Mais où s’arrêtera ce chemin ? "Une promotion est l’occasion de se challenger encore plus, mais avant d’envisager quoi que ce soit, je m’entraîne et travaille mon arbitrage pour donner le meilleur de moi-même sur la pelouse. Respecter le travail des joueurs et des staff techniques restera toujours ma priorité", ajoute-t-il en guise de conclusion.