Villefranche-de-Rouergue : « Le marché, c’est la pièce maîtresse de l’animation »

  • Jacques Andurand, conseiller municipal, délégué aux marchés, devant l’étal de fruits et légumes de Daniel Ville.
    Jacques Andurand, conseiller municipal, délégué aux marchés, devant l’étal de fruits et légumes de Daniel Ville. DDM
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Marie-Christine Bessou

Le marché de Villefranche-de-Rouergue participe au concours « Votre plus beau marché » organisé, entre autres, par le JT de TF1. Chacun peut voter pour lui jusqu’au 8 avril.
 

Jacques Andurand est le conseiller municipal, délégué aux marchés de la ville. Il est également membre de la commission culture et animation. Aussi arpente-t-il le marché de Villefranche tous les jeudis matin aux aurores. Il fait suite au placier, chargé, comme son nom l’indique de placer les forains mais aussi de mettre en place la signalétique, de poser les barrières et de fermer les rues, d’ouvrir les boîtiers électriques. « Il met en place le décor », commente Jacques Andurand, car « le marché, c’est comme un théâtre ».

Métiers de bouche

L’élu arrive ensuite, prends les doléances des uns et des autres et aider à régler si des problèmes se présentent. « Toute ma vie j’ai travaillé dans le commerce de proximité avec des commerçants indépendants ». Sur le marché, « mon rôle est de mettre tous ces commerçants dans les meilleures conditions possible », ajoute l’élu. Les commerçants non sédentaires sont divisés en deux catégories, les abonnés qui sont toujours à la même place et les volants qui ne viennent en général que pour la saison estivale. Certains d’entre eux sont là depuis 35 ans, ils viennent même du Tarn-et-Garonne, de Castres mais aussi de Carmaux. « Aujourd’hui, ceux qui travaillent le mieux ce sont les métiers de bouche », confie l’élu.
à 71 ans, Jacques Andurand est un habitué du marché puisqu’il y vient depuis tout petit. « Dans les années soixante-dix, c’était la seule sortie de la semaine. Tous ceux des villages environnants venaient al mercat. C’était un peu comme un pèlerinage ». Aujourd’hui, l’élu a bien évidemment noté une évolution et admet qu’il faudrait lui « redonner un second souffle » même si « entre mai et septembre tout va bien ».
Et de reprendre : « Le marché est une véritable institution, c’est une pièce maîtresse dans l’animation de la ville. Villefranche est une ville reconnue pour son marché, le préserver et le pérenniser ».
 

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