Le Ruthénois Andréas Touzé, alias Lombre : "Le prix d’écriture Claude Nougaro m’a libéré !"

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  • "C’est la première fois que je suis seul à l’affiche ! C’est "ma" soirée, à mon nom, à la capitale". L’artiste ruthénois Lombre sera ainsi sur la scène de La Boule noire, une salle de La Cigale à Paris, mardi 12 avril, à 20 h 30.	Kevin Spadafora
    "C’est la première fois que je suis seul à l’affiche ! C’est "ma" soirée, à mon nom, à la capitale". L’artiste ruthénois Lombre sera ainsi sur la scène de La Boule noire, une salle de La Cigale à Paris, mardi 12 avril, à 20 h 30. Kevin Spadafora
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Propos recueillis par Rui DOS SANTOS

Andréas Touzé. Malgré ses initiales, il croit dur comme fer... à sa bonne étoile ! Il touche du bois pour que ça continue. Originaire de Sainte-Radegonde, né à Rodez voilà bientôt 25 ans (il soufflera les bougies le 1er mai), Lombre est actuellement sur le devant de la scène, sous les feux des projecteurs.

En attendant la sortie de son premier album (onze ou douze titres), avant la fin de l’année, après avoir été invité, voilà quelques jours, par Ben Mazué sur son concert au Zénith de Lille, il sera à La Boule noire à Paris (une salle de La Cigale), seul à l’affiche, mardi 12 avril.

Visiblement, vous portez bien mal actuellement votre nom de scène...

(Grand éclat de rire) En effet, j’ai plutôt la chance d’être dans la lumière. C’est super cool ! Cela fait maintenant six ans que j’ai initié mon projet et je récolte aujourd’hui ce que j’ai semé, centimètre par centimètre. Avec mon équipe, dont Ulysse maison d’artistes (NDLR : basée à Figeac et qui a géré, notamment, le Krill, à La Baleine, à Onet-le-Château), on a décidé de faire les choses dans l’ordre, de prendre le temps, de ne surtout pas se précipiter.

Il y a six ans justement, quelle était la finalité de votre projet ?

L’idée était très simple : cela faisait huit ans que j’écrivais des chansons dans ma chambre à Sainte-Radegonde, en prenant des faces B instrumentales sur lesquelles je posais mes textes. Je voulais m’assumer et, but extrême, être reconnu par le public à l’échelon national. C’était mon rêve de gosse ! Faire des tournées, remplir des salles... J’avais envie de me faire un nom dans le milieu de la musique, mais pas à n’importe quel prix.

Quels sont les ingrédients ?

C’est difficile comme question, mais je dirai l’envie avant tout. J’ai parfois du mal à verbaliser les choses mais je constate qu’il y a un cap qui se valide régulièrement. Sans calcul de ma part, sans que je me batte, de manière très fluide.

Vous sentez-vous un peu chanceux ?

Oui, car je suis hyper bien accompagné dans tous les secteurs, tant sur le plan du travail qu’au niveau humain. Je ressens une bonne étoile depuis le tout début ! Non, car il y a donc cette envie, un travail de fond qui est mené au quotidien. Je ne crois pas que ce soit le fruit du hasard.

Y-a-t-il eu un élément déclencheur ?

(Sans hésitation) Le prix d’écriture Claude Nougaro dont j’ai été lauréat, dans la catégorie chanson, à Toulouse. C’était en février 2016 et tout s’est alors enchainé, avec un bel alignement des planètes. Il y a eu, notamment, Les talents d’Aveyron et la victoire au tremplin Zicabazac en 2017, les succès au Mégaphone tour, au Pic d’or et au tremplin Los Bambasitos l’année suivante, le premier prix Jeunes talents au festival Jacques Brel à Vesoul en 2019, une présélection pour les Inouis du Printemps de Bourges en 2020. Sans oublier les premières parties de Feu Chatterton, Féfé, Georgio, Oxmo Puccino, Berywam...

Vous êtes également très sensible aux aventures humaines.

A Toulouse, pour le prix Nougaro, j’ai fait la connaissance de BigFlo&Oli. Depuis, ils m’accompagnent, ils me guident, avec bienveillance. Les deux frangins font partie des personnes qui comptent, à l’instar du Ruthénois Samuel Capus, le patron de Bleu Citron, des personnes du Club à Rodez, un lieu où j’ai été bénévole, qui m’ont toujours été fidèles.

Quel est votre style musical ?

Si Clément Libes s’occupe du son, je suis l’auteur de 90 % de mes titres. C’est vrai que je n’aime pas cloisonner mais les gens veulent mettre toutefois des étiquettes. Du coup, je dirais que je fais du "spoke and words", un mélange de rap et de slam.

Quelle est la prochaine étape ?

Je viens d’en vivre une avec la première partie de Ben Mazué à Lille. J’avais joué avec lui à Albi, à Pause Guitare, et il m’avait promis qu’il m’inviterait. Il a tenu parole. C’était assez magique et fou ! Après deux EP, "Eau trouble" en 2017 et "La lumière du noir" en 2020, avec une chanson sur Pierre Soulages qui m’a ouvert des portes, dont celles de l’émission Culture Box animée par Daphné Burki, je sors mon premier album (onze ou douze titres) avant la fin de l’année. En attendant, je vais avoir "mon concert à moi", mardi 12 avril, à 20 h 30, à La Boule noire à Paris, une salle de 200 places à La Cigale. C’est la première fois que je serai seul en tête d’affiche. Je suis hyper fier, très impatient également.

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