Rugby : une page se tourne à LSA
Lévézou Ségala termine sa saison par la réception de Gaillac, ce dimanche 17 avril à 15 heures à La Primaube. L’occasion de célébrer Patrice Rouquié et Mathieu Jourdas, qui disputeront le dernier match de leur carrière, après avoir cumulé 700 rencontres avec le maillot ségali à eux deux.
Patrice Rouquié
Après avoir passé à Lévézou Ségala Aveyron plus de 30 ans, dont 22 en équipe première, le quadragénaire met un terme à sa carrière en équipe fanion cet après-midi. « Il arrive un moment où il faut arrêter avant de faire la saison de trop. J’ai aussi envie de me consacrer à ma famille (son épouse Elfi, ses enfants Maelys, Sorenza et Ezio, NDLR), indique Patrice Rouquié. Même si cette rencontre face à Gaillac a des allures de dernière, il ne devrait pas raccrocher les crampons pour de bon, lui qui pense encore évoluer avec la réserve. « Comme je n’ai pas trop joué avec l’équipe première cette saison, je vais pouvoir prendre part aux phases finales », explique-t-il.
Une bonne manière de boucler la boucle, pour celui qui a commencé le rugby à 9 ans. « J’ai commencé par jouer au foot et je me suis mis au rugby ensuite », dit-il. Le deuxième ligne, qui a disputé plus de 400 matches avec l’équipe fanion, a été d’un grand nombre d’aventures du club cassagno-réquistanais. Il garde un souvenir particulier de la demi-finale du championnat de France de Fédérale 3 à Vichy, contre Chartres, en 2015. « C’est certainement ce qui restera mon meilleur souvenir. Quand on pénètre sur le terrain pour l’échauffement et que l’on aperçoit cette marée jaune et verte qui a fait le déplacement pour nous encourager, ça prend aux tripes », dit-il. Paradoxalement, cette journée du 21 juin restera aussi l’un de ses plus mauvais souvenirs, à cause de « la déception de s’arrêter aux portes de la finale ».
Mathieu Jourdas
Après des débuts à LSA en mini-poussin, Mathieu Jourdas, 36 ans, a migré quelque temps à Albi pour évoluer en Reichel avant de revenir au club de ses débuts. Un club avec lequel il totalise plus de 300 rencontres en équipe fanion en 16 années. Si celui qui évolue au sein des lignes arrières arrête cet après-midi, sa décision était prise de longue date. «Cela fait deux ans que je voulais arrêter mais avec les perturbations liées au Covid, j’ai poursuivi pour faire une dernière saison complète », dit-il. Quant à ses motivations, elles sont simples. « Pour jouer à ce niveau, il faut faire beaucoup de sacrifices et j’ai envie de profiter de ma famille (il est en couple avec Hélène et a deux enfants, Armand et Elie). Et puis, il a aussi la vie professionnelle », précise l’artisan électricien plombier.
Pour lui aussi, son meilleur souvenir reste la demi-finale de 2015. « Je me suis blessé à un genou en fin de match mais jouer une demi-finale du championnat de France, c’est quelque chose d’exceptionnel », dit-il. Quant à son plus mauvais, c’est le lendemain de cette rencontre. « Le lundi, j’ai eu la confirmation que j’ai déchiré les ligaments croisés et que je ne vais pas pouvoir jouer la saison suivante, la première en Fédérale 2 de LSA. »
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