Rignac. Rencontres citoyennes s’intéresse à la tutelle, à la curatelle et à la protection

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CORRESPONDANT

C’est un sujet qui peut concerner n’importe quel être humain. C’est pour cette raison que les responsables de l’association Rencontres citoyennes espéraient un plus grand succès populaire dans la salle des fêtes de l’espace André-Jarlan. Car, il se parle beaucoup de tutelle, de curatelle, de protection. Mais qu’en est-il exactement ?

Pour répondre à cette interrogation, le directeur de L’Union départementale des affaires familiales (Udaf) Frédéric Jaladeau qui, après avoir présenté l’organisme qu’il dirige a fait un exposé des mesures de protection.

Et puis Jessica Mazars, chef de service à l’Udaf a expliqué les rouages et les services de cette institution. Son fil conducteur ? Les régimes de protection qui se divisent en deux : par anticipation, il y a le mandat de protection future ; dans le besoin immédiat, l’habilitation familiale, la curatelle, la tutelle, la sauvegarde de service.

Respect du droit de vie

La chef de service a expliqué la différence entre un curateur qui "assiste, informe, conseille et aide à la prise de décision" et un tuteur qui représente agit au nom de la personne en l’informant et en l’associant en fonction de ses capacités et dans le respect de ses choix. Mais pour les deux, elle a martelé que "la règle d’or est de respecter le droit de vie de chacun". Et que pour la mise sous tutelle, curatelle ou protection "il faut rencontrer obligatoirement un médecin expert pour que le juge puisse se prononcer".

Quant aux raisons de décider de la fin de la mesure, elles sont au nombre de quatre : la mainlevée s’il y a par exemple un retour à l’autonomie de la personne, la caducité si le renouvellement n’a pas été demandé dans les délais, le dessaisissement pour cause de déménagement ou de charge devenue trop lourde, le décès.

Le débat qui a suivi a été alimenté par les questions du public auxquelles Jessica Mazars a répondu avec précision et clarté comme l’avaient été ses explications tout au long de la conférence, preuve de sa qualité professionnelle qui témoigne du sérieux de l’organisme qu’elle a représenté.

Le public a été passionné par toutes ces explications sur le fonctionnement de l’Udaf.

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