EN IMAGES. Rodez : l’histoire du Rouergue s’expose au musée Fenaille
À partir d’aujourd’hui, samedi 23 avril, et jusqu’au 18 septembre, le musée dévoile pour la première fois le fruit de vingt années d’acquisitions à travers une cinquantaine de pièces inédites qui vont de la Préhistoire jusqu’à la fin du XXe siècle.
Une exposition qui s’inscrit dans l’esprit de ceux qui ont fondé le musée Fenaille, les membres de la Société des lettres de l’Aveyron, en 1837. Pour la première fois à partir d’aujourd’hui, et jusqu’au 18 septembre, le musée Fenaille dévoile le fruit de vingt années d’acquisition à travers une cinquantaine de pièces inédites, de la Préhistoire jusqu’à la fin du XXe siècle.
Aujourd’hui, plus de 1 000 donateurs ont contribué à la constitution de ses collections depuis sa création. Pour le conservateur du musée, Aurélien Pierre, cette exposition intitulée « L’Écume du temps », permet d’éclairer « l’histoire ou l’archéologie du Rouergue ».
Et ce, à travers des objets qui sont de véritables chefs-d’œuvre, ou parfois plus modestes, mais qui sont tout autant de pièces qui viennent poser les jalons de l’histoire rouergate. Riche d’une centaine de pièces, l’exposition propose aussi bien des outils en pierre vieux de plus de 300 000 ans, glanés sur les rives du lac de Pareloup, des trésors monétaires trouvés à Millau, des maquettes inédites de toutes les époques dont un extraordinaire diorama composé par un prêtre aveyronnais ou bien une représentation de la fameuse maison Bancal liée à l’affaire Fualdès, détruite en 1961, et qui, plusieurs siècles après, continue d’intriguer.
20 000 objets dans les réserves
Plusieurs de ces pièces dépassent largement le cadre régional et notamment une tête gauloise sculptée dans la pierre, une statue-menhir bicéphale, une vierge en majesté romane d’un hôpital médiéval ruthénois ou encore un coffre renaissance orné de médaillons sculptés. « Et parmi les 20 000 objets qui sont entreposés dans les réserves du musée, nous n’en avons bien sûr exposé qu’une petite partie », rappelle Aurélien Pierre.
L’intégration d’un objet ou d’une œuvre dans une collection publique « demande la plus grande attention, afin de garantir la provenance, le contexte de sa découverte et sa pertinence avec la politique d’acquisition de l’établissement, précise le conservateur du musée. Car les pièces rejoignent ainsi le patrimoine inaliénable de la collectivité par leur intégration dans les collections d’un musée de France ». Elles bénéficient du statut de « Trésor national ». Un trésor qui est désormais exposé au plus grand nombre, comme l’auraient voulu les membres de la Société des lettres.
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