Handball - Nationale 2 : le Roc n'a "pas le droit à l'erreur" chez l'avant-dernier

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  • "Notre pire ennemi, c'est nous. On progresse, mais rien n'est acquis", prévient le Ruthéno-Castonétois Aurélien Simon.
    "Notre pire ennemi, c'est nous. On progresse, mais rien n'est acquis", prévient le Ruthéno-Castonétois Aurélien Simon. Centre Presse - Aurélie Fontana
Publié le , mis à jour

Tout autre résultat qu'une victoire à Libourne, ce samedi à 20 h 30 (19e journée de Nationale 2), anéantirait probablement les espoirs de montée des Ruthéno-Castonétois.

Quasiment largué dans la course à l'accession après sa défaite (30-21) chez le leader, Tardets, le 12 mars, le Roc a enchaîné trois succès depuis, tandis que les Basques ont lâché deux unités précieuses à Bègles (28-27), le 26. Résultat : à quatre journées du terme, les Aveyronnais, 4es, ne sont qu'à trois longueurs de la tête de la poule, la seule position synonyme de montée. Le scénario d'une remontée fantastique prend de plus en plus d'épaisseur, surtout après la bataille remportée (35-34) face au deuxième, la réserve de Bordeaux, le 9 avril.

"Le problème, c'est qu'on n'a pas notre destin entre les mains, souligne le capitaine rouergat Aurélien Simon. Même si on gagne tous nos prochains matches, les premiers doivent perdre deux fois et les Bordelais fauter à une reprise (nul ou défaite). Car si on se retrouve à égalité de points avec eux, on passe derrière au goal-average particulier."

De quoi lui faire regretter encore un peu plus les échecs à l'Amphithéâtre contre l'actuelle meilleure équipe de la poule (23-25), le 9 octobre, puis L'Union (28-30), le 23 : "Ça me frustre. Ils n'étaient même pas plus forts que nous, on leur avait donné la victoire en étant bien trop imprécis à la finition. En première partie de saison, dès qu'on tombait sur un gardien chaud, on se mettait à douter."

Mais depuis la trêve hivernale, les Ruthéno-Castonétois gèrent nettement mieux leurs temps faibles. "La différence est simple. On a commencé tardivement notre préparation l'été dernier car l'entraîneur (Raphaël Geslan) n'a été embauché que mi-août. Le temps qu'il prenne ses marques, que la mayonnaise prenne au sein du groupe... on a pris du retard à l'allumage. Mais là, on commence à avoir des automatismes."

La nouvelle stratégie défensive "a provoqué le déclic"

C'est surtout le changement de dispositif en défense (passage d'un 0-6 à un 1-5, soit un joueur placé devant une ligne de cinq), effectué dès le début de la phase retour, qui a entraîné ce renouveau. "Ça a provoqué le déclic, estime Aurélien Simon. C'est un système qui demande pas mal de solidarité et il marche parce qu'on est plus valeureux et solidaire. Beaucoup de nos adversaires ont été surpris et embêtés."

Même constat à partir de 20 h 30 à Libourne, qui n'a qu'un point d'avance sur le 11e (sur 12) et reste sur quatre défaites ? "Les deux derniers descendent, donc ce ne sera pas un déplacement facile. Mais on n'a pas le droit à l'erreur."

En Gironde, le Roc aura une arme supplémentaire pour l'éviter, avec le retour de l'arrière droit Yssane Biai, qui s'était blessé au dos à Aurillac (23-24), le 12 février. "Même si on reçoit bientôt l'entente Charente (3e, le 30 avril) pour un rendez-vous décisif, j'ai confiance pour qu'on termine par quatre victoires, d'autant que maintenant, on est au complet, sourit le demi-centre de 37 ans. Il ne faut pas qu'on gâche cette belle deuxième partie de saison. Et si je pouvais finir ma carrière sur une montée..."

Le groupe : Gaye, Navarro - Altis, M. Besset, R. Besset, Biai, B. Bitonti, Calmes, Fernandes, Fraysse, Freitas, Palmier, Simon (cap.), Soulaimana.
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