Aubin : la belle expérience de cinq apprentis en Pologne dans le cadre d'Erasmus

Dans le cadre d’un projet lié à la mobilité Erasmus, du 10 janvier au 4 février, cinq jeunes apprentis du lycée d’Aubin sont allés en Pologne. Pendant leur séjour de trois semaines, ils ont notamment intégré une entreprise. Celle-ci leur proposait de s’exprimer dans leurs filières spécifiques, quatre au total : la construction bois, la collaboration en architecture, la finition bâtiment et pour terminer la maçonnerie.

Dernièrement, au lycée, en présence du maire aubinois, Laurent Alexandre, et de plusieurs acteurs de ce projet, comme les enseignants, les cinq jeunes apprentis ont raconté individuellement leur expérience polonaise. Néanmoins, avant d’en arriver là, le proviseur du lycée François Malgouyres, avec à ses côtés Stéphanie Tansou, directrice du Centre de formation apprentis de l’Académie de Toulouse (CFA), a remercié tous les acteurs et partenaires de ce projet. Un projet porté au lycée aubinois par l’enseignant en bois Antonin Hussaud, en lien avec la coordinatrice du CFA de mobilité Erasmus, Valérie Sammut.

Dans son discours, le proviseur a rappelé que "si Erasmus, c’est l’Union Européenne, sur ce projet, c’est également le CFA, via l’apprentissage et le lycée. Un lycée qui continue à proposer les deux statuts, scolaire et apprentissage."

Ensuite, ce sont donc les jeunes qui ont raconté et expliqué, via entre autre des dia positives, leur séjour en Pologne dont ils garderont d’excellents souvenirs comme ils l’ont souvent répété.

Des jeunes apprentis réellement enchantés de leur séjour polonais

Ces cinq apprentis, issus de quatre filières de formation du lycée d’Aubin, ont pour prénoms Charles et Mamadou, filière finition ; Kassimou, filière maçonnerie ; Mathis, filière charpente ; Thomas, filière architecture.

En Pologne, Charles, Kassimou, Mamadou et Thomas intervenaient pour la même entreprise, Mathis travaillait sur un autre chantier pour une entreprise différente. Entretien.

Qu’est ce qui a motivé votre choix pour partir travailler un mois en Pologne ?

C’est un choix personnel pour découvrir autre chose. Mais il faut reconnaître que les entreprises dans lesquelles nous travaillons, nous ont confortés dans notre choix".

La barrière de la langue ne vous a-t-elle pas gêné dans les rapports avec vos "collègues" polonais ?

Dans le BTP on arrive à se comprendre. Par gestes, un peu d’anglais, bref, on adopte presque un langage international".

Le matériel est il le même qu’en France ?

À quelque chose près oui, le matériel est le même. C’est pourquoi on arrive à se comprendre. En revanche, la façon de travailler est différente. En Pologne, il y a bien moins de réglementations, bien moins de normes sécuritaires et autres, donc plus de liberté dans le travail. En Pologne on fait plus d’heures, mais au final on est moins performant qu’en France. Ce que recherchent les patrons polonais, c’est la qualité de la finition.

Le charpentier Mathis avoue "qu’il a trouvé une différence dans l’approche technique du travail. Ce ne sont pas les mêmes méthodes de travail que chez nous, et c’est parfois surprenant. Mais on s’y adapte et on apprend. C’est quand même le but de ce séjour."

La météo ne vous a-t-elle pas refroidi ?

Non. Apparemment nous sommes tombés sur un hiver clément, et sincèrement, nous avons vraiment été bien accueillis, que ce soit dans la vie quotidienne, et sur les chantiers".

Vous ne regrettez rien ?

Non c’est une belle expérience et tous, nous trouvons que ce mois est passé rapidement.

Vous repartirez ?

Oui sans problème.