Football. Racisme envers Mpasi (Rodez) à Toulouse : quasiment cinq mois après, où en est l'affaire ?

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  • La réception de Toulouse devrait raviver des souvenirs douloureux à Lionel Mpasi.
    La réception de Toulouse devrait raviver des souvenirs douloureux à Lionel Mpasi. Midi Libre - Mickaël Anisset
Publié le , mis à jour

Victime d'une insulte raciste à Toulouse (1-1) le 13 décembre, Lionel Mpasi retrouve son ancien club lundi 2 mai, à Paul-Lignon, à 20 h 45, lors de la 36e journée de Ligue 2. Au moment où l'enquête est au point mort et le gardien ruthénois au plus mal.
 

Jusque-là en pleine effervescence d’un derby au Stadium, à Toulouse, la soirée du lundi 13 décembre 2021 a basculé dans l’inacceptable. Quand, quelques minutes après l’égalisation de Rodez (but contre son camp de Diakité à la 84e), le gardien ruthénois Lionel Mpasi a été victime d’une insulte raciste ("sale singe"), provenant d’un supporter présent dans le kop des Violets.

L’individu a pris la fuite. Le match, lui, a été brièvement arrêté par l’arbitre, avant d’aller à son terme. Le président du club haut-garonnais s’est "excusé" au nom de son institution "auprès du joueur", a partagé les bandes de vidéosurveillance avec la police puis a porté plainte contre X pour le Téfécé. Ce que n’a pas souhaité faire le portier franco-congolais. Environ un mois plus tard, la commission de discipline de la LFP a décidé de condamner Toulouse à un point de retrait avec sursis.

L'auteur n'aurait toujours pas été identifié

Et quasiment vingt semaines après les faits, où en est l'enquête des forces de l'ordre ? Au point mort, à en croire des sources proches du dossier, puisque l'auteur présumé n'aurait toujours pas été identifié. Son insulte, elle, "a fait beaucoup de mal" à Lionel Mpasi, selon ce qu'avait confié ce dernier dans un communiqué publié le lendemain. Ce terrible souvenir devrait ressurgir lundi 2 mai (20 h 45), lors du match retour à Paul-Lignon, au moment où le portier traverse déjà une période difficile.

Car ce Rodez - Toulouse sera aussi la rencontre d'après, de celle qui a vu, à Nîmes (3-2) le 23 avril, son dégagement raté causer une cruelle défaite à son équipe. "Je suis déçu pour lui mais, à un moment donné, il faut être capable de réaliser le bon geste, au bon endroit, au bon moment", a pointé Laurent Peyrelade dans le Gard. D'autant que le dernier rempart a récemment fait perdre plus qu'un point aux sang et or, en marquant contre son camp, à la suite d'une faute de main, lors de la réception de Niort (1-1), au début du mois.

De quoi empêcher le Raf de sortir de sa série négative, désormais portée à 18 matches sans succès, dont neuf défaites. Une deuxième d'affilée, lundi, pourrait même permettre au 19e, Dunkerque, de revenir à égalité de points à deux journées de la fin de la saison.

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