4 bonnes raisons de s'appuyer sur les réseaux d’affaires à l’étranger pour s'implanter sur un nouveau marché

  • 4 bonnes raisons de s'appuyer sur les réseaux d’affaires à l’étranger pour s'implanter sur un nouveau marché
    4 bonnes raisons de s'appuyer sur les réseaux d’affaires à l’étranger pour s'implanter sur un nouveau marché
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BPI France

Quels sont les rôles et les missions des réseaux d’affaires français à l’étranger ? En quoi facilitent-ils l'implantation sur de nouveaux marchés ?  Réponses avec Charafa Chebani, directrice de développement à la CCI France Internationale.  

Les réseaux d’affaires français à l’étranger constituent une mine d’or pour s’implanter sur un nouveau marché. Parmi eux, se trouvent les chambres de commerce et d’industrie (CCI). Si les sociétés françaises n’ont pas toujours le réflexe de se tourner vers ces institutions lorsqu’elles se décident de conquérir le monde, ces dernières offrent pourtant de réels outils stimulant le business et l’implantation des entreprises à l’international. Charafa Chebani nous partage quatre bonnes raisons de s’appuyer sur le réseau des CCI pour réussir son développement à l’étranger.

1 - Faire remonter de la data aux entreprises françaises

Bien choisir son pays d’implantation est décisif lorsque l’on cherche à s’internationaliser. "Il est nécessaire de connaître le PIB, le niveau de croissance, la qualité des infrastructures, et le niveau d’éducation du pays envisagé. Ces éléments fondamentaux permettent de décider sur quel marché se positionner", assure l’experte. Les chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger vous aident à constituer cette carte et à connaître les avantages et inconvénients des pays ciblés. "Les CCI font remonter de la data pragmatique afin que les entreprises puissent présélectionner des marchés dans lesquels s’implanter" affirme-t-elle.

2 - Elaborer une stratégie propre au marché visé

"Une fois votre pays choisi, connaître la profondeur d’un marché et évaluer le potentiel de votre future filiale est décisif", explique Charafa Chebani. La CCI réalise alors une étude revenant sur l’organisation du marché comprenant les principaux acteurs, l’offre locale, la demande, les tendances de cette demande et les besoins des futurs clients. "L’étude de marché vous permet d’adapter votre positionnement, de définir votre stratégie d’implantation et de fournir des éléments tangibles quand vous cherchez à lever des fonds". Lorsque les CCI constituent ces documents pour les entreprises françaises, elles entrent directement en contact avec des fédérations professionnelles et les ministères qui régulent ce marché.

En plus de réaliser des analyses poussées, les CCI informent également des pratiques interculturelles propre à chaque pays. "Par exemple, au Vietnam on ne travaille pas de la même manière au nord et au sud. Le nord étant davantage traditionnel et conventionnel que le sud qui est plus dynamique et moderne, la manière de commercer divergera entre ces deux zones. Il est élémentaire de s’adapter aux particularités de chaque pays, les stratégies business orchestrées en France ne sont plus valables à l’étranger".

3 - Mettre en relation les entreprises françaises avec des experts locaux

Être accompagné par des experts est plus que nécessaire pour créer sa filiale à l’étranger. "La CCI vous accompagne dans la préparation de votre implantation et utilise ses différents réseaux d’affaires pour vous faire rencontrer des experts, notamment des banques, des fonds d’investissements, des comptables, des juristes et des fiscalistes. Ces partenaires sont en général membre des chambres de commerce, ce qui permet d’accélérer votre positionnement sur le marché", assure Charafa Chebani. S’implanter tout seul est un processus long et semé d’embûches. Passer par les CCI permet alors aux entreprises françaises de véritablement accélérer leur installation en local et de les aider à choisir leur statut juridique, à protéger leurs marques et leur nom.

4 - Proposer l’option du commercial à temps partagé

Assurer une présence à l’étranger sans s’implanter : c’est le rôle joué par le commercial à temps partagé ! "Si vous n’avez pas la volonté ou la force de frappe financière d’investir dans la création d’une filiale, les CCI mettent à disposition des commerciaux à temps partagé avec qui vous pourrez choisir de travailler quelques heures par semaine ou par mois" explique-t-elle. Il s’agit d’une solution phare des CCI, qui a su faire ses preuves, notamment pendant la pandémie. Il est chargé du volet commercial et promotionnel. "D’un côté, il va gérer et suivre les contacts, s’occuper de la prospection, aller à la rencontre de potentiels clients, et peut être amené après négociation à signer des contrats avec eux. Et de l’autre côté, il tente d’accroître la visibilité de l’entreprise sur un marché, en participant à des salons ou encore à du networking", précise Charafa Chebani.

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