Trémouilles. À la bonne farine du moulin de Galat

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  • Nicolas Laville produit la farine du moulin de Galat.
    Nicolas Laville produit la farine du moulin de Galat.
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CORRESPONDANT

Niché au bord du Vioulou, adossé à la montagne, le Moulin de Galat a des origines qui remontent à la révolution d’après son ancien propriétaire. Tournant à l’eau jusqu’en 1952, il est passé à l’électricité et ce n’est pas moins de 6 tonnes de blé par semaine qui sont transformées en farine à l’heure actuelle.

Et c’est grâce à la passion de Nicolas Laville, devenu meunier comme son grand-père et son père en 2018, que des enseignes, des boulangers, des particuliers, des pizzerias et des restaurants peuvent faire du pain et des gâteaux. En sac de 25 kg, 5 kg ou 1 kg, cette farine issue de blés achetés aux agriculteurs des alentours est passée par 5 paires de cylindres avant d’être si blanche, si douce, si belle.

Criblé, brossé, épierré, mouillé, mis au repos pendant 12 heures minimum, le blé mérite d’abord une attention particulière à l’achat pour ensuite faire état d’un suivi de surveillance et de maintenance des outils de production indispensables à la bonne marche de l’activité.

Heureux de vivre en ce lieu bercé par le bruit de l’eau, dans le calme et l’apaisement une fois toutes les machines à l’arrêt et les livraisons effectuées, cet artisan d’un produit fini naturel a trouvé sa voie en perpétuant une tradition deux fois centenaire en ces lieux.

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