Indication géographique du couteau de Laguiole : Arnaud Viala dénonce un "coup dur"

  • Le président du conseil départemental a exhorté le ministre à intervenir face à une situation qu'il juge "extrêmement préoccupante".
    Le président du conseil départemental a exhorté le ministre à intervenir face à une situation qu'il juge "extrêmement préoccupante". Archives CPA
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X.B.

Le président du conseil départemental a écrit ses regrets au ministre délégué Jean-Baptiste Lemoyne, sollicitant un entretien face à une "situation inacceptable".

Quelques jours après le député Stéphane Mazars, c'est au tour du président du conseil départemental Arnaud Viala de s'élever contre la décision de l'Institut national de la protection individuelle (Inpi), qui a refusé d'accorder une indication géographique au couteau de Laguiole. 

"Le 11 avril, l'Inpi a annoncé son refus d'accéder à la demande d'indication géographique du couteau de Laguiole. Cette décision est un coup dur pour l'ensemble des professionnels, des élus et des Aveyronnais", a écrit le député Viala, en date du 27 avril, au ministre délégué en charge des PME Jean-Baptiste Lemoyne.

Évoquant la "partialité du jugement" de l'Inpi sur ce sujet, Arnaud Viala a regretté le parallèle fait par l'instance entre les couteliers de Laguiole et ceux de Thiers, exhortant le ministre à intervenir face à une situation qu'il juge "extrêmement préoccupante", et ce à plusieurs titres : "Tant pour les professionnels de la coutellerie qui exercent leur activité à Laguiole que pour la pérennité économique du bassin de Laguiole, car l'activité coutelière représente plus de 250 emplois sur le bassin dont 200 directs sur la commune".

Arnaud Viala sollicite du ministre que "la demande d'IG déposée par les couteliers de Thiers soit gelée dans l'attente de l'issue des recours", demandant par ailleurs un entretien en présence du président du syndicat des couteaux de Laguiole, de ses représentants et des élus du territoire. "Afin que nous puissions vous faire part de nos observations vis-à-vis du manque de partialité de l'Inpi dans l'examen de ce dossier", conclut Arnaud Viala.

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