Législatives : Magali Bessaou, première candidate dans la 1re circonscription de l'Aveyron

  • Magali Bessaou et Sébastien Costes.
    Magali Bessaou et Sébastien Costes. M.R. -
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Maire de La Loubière et conseillère départementale, la quinquagénaire se veut la candidate de la "ruralité".

Dès le lendemain du second tour de l'élection présidentielle, Magali Bessaou lançait sa campagne pour les législatives sur ses réseaux sociaux. Ce vendredi, devant la presse, elle a officialisé sa candidature dans son fief de La Loubière, devenant ainsi la première candidate à la députation sur la première circonscription s'étendant de Rodez jusqu'au Nord-Aveyron en passant par le Vallon. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la conseillère départementale, proche d'Arnaud Viala, est prête. Programme déjà écrit, formules de campagne, tracts et affiches... Et une première question sur ces dernières : partout, le logo de son parti Les Républicains est absent. "C'est simplement une question de logistique, pas de politique. Je n'ai jamais changé de crémerie, je suis une femme droite et de droite. Et je ramerai avec les miens même en pleine tempête", annonce-t-elle d'emblée.

La couleur est donc annoncée. Magali Bessaou représentera la droite. Notamment face à un Stéphane Mazars, qui devrait repartir en campagne d'ici peu, et qu'elle considère "de gauche, avant d'être LREM. Si j'ai bon souvenir, il était PRG et soutenu par François Hollande". De cet adversaire, donné largement favori pour le scrutin du 12 et 19 juin, Magali Bessaou regrette surtout "son absence totale sur le terrain, hormis pour couper des rubans."

"Un Saint-Bernard croisé avec un Pitbull"

Elle se veut la candidate d'une ruralité à laquelle elle dit être "viscéralement attachée" et une députée "ancrée dans la terre pour que les décisions qui se décrètent en haut soient applicables chez nous". Pour ce faire, la mère de famille, âgée de 53 ans, a déjà coché plusieurs sujets : l'école bien entendu "sans laquelle nous ne serions rien dans nos petites communes", la santé "car lorsqu'on voit le temps qu'il faut attendre pour consulter un spécialiste, on va au drame", l'urbanisme aussi "sur lequel les maires doivent reprendre la main car la réalité n'est pas la même à Marseille, Toulouse et Espeyrac". C'est d'ailleurs dans ce petit village de la vallée du Lot, à quelques kilomètres de Sénergues, que la candidate a trouvé son suppléant : il s'agit du maire Sébastien Costes, artisan maçon et "Aveyronnais de souche et de valeurs" comme il se présente.

Reste que dans cette couleur très rurale, Magali Bessaou et son suppléant ne devront pas oublier de séduire la préfecture Rodez et ses nombreux électeurs également. "Je colle à cette identité aussi, j'aime beaucoup cette ville", explique-t-elle, tout en avançant qu'à Paris, "Rodez est également vu comme un territoire rural, pas une ville"... En attendant, la vice-présidente du Département promet de se rendre dans toutes les mairies de la circonscription afin de convaincre les administrés. Et celle qui se décrit comme "un Saint-Bernard croisé avec un Pitbull" a semble-t-il déjà hâte d'en découdre avec ses futurs adversaires... 

En disponibilité...

Peut-on être candidate à la députation tout en étant directrice de l’association des maires de l’Aveyron ? Magali Bessaou évite de se voir poser cette question durant les prochaines semaines. Hier, la candidate a indiqué qu’elle s’était « mise en disponibilité » pour cette campagne. Et que « jamais, elle n’avait profité de son poste pour quoi que ce soit politiquement ». « Je ne suis ni de droite, ni de gauche dans ma fonction. Mon engagement professionnel m’a néanmoins permis de voir la réalité du terrain de tous nos maires ».

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