Onet-le-Château. Football : Rémi Bonnet et Onet veulent "tuer le championnat"

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  • Bonnet, le portier Castonétois, avait été expulsé après un quart d’heure de jeu lors du match aller contre Lourdes, son dauphin actuel.
    Bonnet, le portier Castonétois, avait été expulsé après un quart d’heure de jeu lors du match aller contre Lourdes, son dauphin actuel. CPA - Jean-Louis Bories
Publié le
Mickaël Nicolas

Le portier castonétois Rémi Bonnet et ses partenaires ont concédé un nul vierge face à Toulouse Rodéo samedi 30 avril au soir, alors que leur dauphin Lourdes n’a pas fait mieux à Albi (3-3). Auteur d’un arrêt de grande classe juste avant la pause, qui a permis aux siens de rester dans la partie, le dernier rempart reste confiant.

À froid, comment analysez-vous ce match nul face à Rodéo ?

Ce matin (dimanche), à tête reposée, nous pouvons nous dire que ce ne sont pas deux points de perdus. Toulouse Rodéo nous a posé beaucoup de problèmes, notamment lors de la première mi-temps en nous empêchant de développer notre jeu. Lors du premier acte, ils ont imposé un défi physique qui a réduit nos espaces. Ils étaient tout le temps à la limite.

Ce point est bon dans le sens où avec le nul de Lourdes à Albi (3-3), vous préservez vos six points d’avance sur votre concurrent avant d’aller le défier sur sa pelouse et à quatre journées de la fin du championnat ?

Oui, notre avance reste la même, cela fait que ce n’est pas une si mauvaise opération que nous avons réalisée ce week-end.

Vous effectuez un arrêt miraculeux sur une frappe à bout portant de l’avant-centre visiteur, Kourrak, juste avant la pause. Un geste qui permet à votre formation de rentrer aux vestiaires à égalité. Racontez-nous.

Sur le coup, ça va très vite. J’effectue un arrêt réflexe sur ma ligne. Je suis assez à l’aise sur ce genre d’exercices. J’aime ça. Et nous avons concédé beaucoup de coups de pied arrêtés lors de cette rencontre. Cela doit être celle où nous en avons le plus subi. Ça démontre aussi que, dans la tête, nous sommes solides. Les gars n’ont rien lâché.

Le déplacement à Lourdes, samedi, sonne comme une première finale, avec la possibilité de valider la montée en N3. Le groupe le ressent-il ainsi ?

Non, pour nous, c’est avant tout une rencontre que nous allons aborder normalement, comme les autres, tout au long de la saison. Avec la même détermination, la même ambition d’être ensemble, soudés. Le groupe n’aura pas plus de pression que d’habitude. Nous sommes confiants en nos forces.

Vous aviez été expulsé au bout d’un quart d’heure de jeu lors du match aller (victoire 2-0). Avez-vous un sentiment de revanche ?

Finalement, c’était un coup tactique (sourires). Est-ce que l’on aurait fait la même performance à 11 ? Non, ce n’est pas une revanche. Seulement, une rencontre de plus à gagner.

Comment sentez-vous le groupe ?

Nous devons aller à Lourdes pour tuer le championnat. Nous sommes bien et comme on l’a souvent répété, nous sommes une vraie bande de potes. Même le coach nous le dit de temps à autre : "C’est compliqué d’entrer dans votre groupe." Nous sommes très, très soudés.

L’infirmerie se remplit

Heureusement pour Yoan Boscus que son groupe est fourni, car les mauvaises nouvelles concernant l’infirmerie ne cessent de s’accumuler au fil des semaines. Après le buteur Fofana, victime d’une côte cassée il y a un mois, et qui devra encore patienter pour faire son retour, les défenseurs Camilleri et Daurenjou étaient aussi forfaits samedi, blessés. Un point d’interrogation subsiste sur leurs présences à Lourdes, dans cinq jours. Tout comme pour l’attaquant Riva, victime d’un coup de coude à la mâchoire et contraint de quitter ses partenaires. En revanche, la bonne nouvelle devrait venir du retour du milieu relayeur, Couly. Un moindre mal.
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