Le Capdenacois Stéphane Cazottes met le grand braquet, pour relier Boston à San Diego à vélo

Abonnés
  • Stéphane Cazottes (à gauche) n’en est certes pas à son coup d’essai à vélo mais force est de reconnaître que le Capdenacois d’origine, installé à Fontainebleau, va mettre la... selle très haut : avec son ami et collègue éric Delubac, ce sportif accompli va effectuer la traversée des états-Unis, de Boston à San Diego.	Rui Dos Santos
    Stéphane Cazottes (à gauche) n’en est certes pas à son coup d’essai à vélo mais force est de reconnaître que le Capdenacois d’origine, installé à Fontainebleau, va mettre la... selle très haut : avec son ami et collègue éric Delubac, ce sportif accompli va effectuer la traversée des états-Unis, de Boston à San Diego. Rui Dos Santos
Publié le
Rui DOS SANTOS

Originaire de Capdenac-Gare, demeurant à Fontainebleau, ce salarié à la SNCF adore relever des défis en petite reine. Pour souffler ses 50 bougies, il va frapper un très grand coup avec la traversée d’est en ouest des Etats-Unis, du 12 juin au 25 juillet, avec son collègue Eric Delubac.

De Bray-Dunes, dans le Pas-de-Calais (depuis la borne frontière avec la Belgique), pour rejoindre le Puig de Coma Negra, situé dans les Pyrénées-Orientales, à 1 500 mètres d’altitude, sur la commune de Lamanère(point frontière avec l’Espagne) en septembre 2017 (1 416 kilomètres). Départ de la Pointe de Corsen (Finistère) et arrivée à Lauterbourg (Bas-Rhin) sur la borne frontière avec l’Allemagne, sur le Rhin, en septembre 2018 (1 316 kilomètres). D’Hendaye à Menton, en passant par Andorre, en septembre 2019 (1 286 kilomètres). De Fontainebleau à Tarifa, en août 2021 (2 074 kilomètres).

Stéphane Cazottes n’en est pas à son premier défi à vélo mais là, force est de constater qu’il franchit une étape. Il va mettre le grand braquet ! Pour fêter ses 50 ans (il a soufflé les bougies l’an passé, le 1er octobre), il va ainsi rouler de Boston à San Diego. Trente-huit jours sur le devant de la selle, du 12 juin au 25 juillet, avec 5 100 kilomètres au programme (130 bornes par jour en moyenne, équipés de cinq kilos de bagages, outillage et affaires de rechange), de l’Atlantique au Pacifique. "C’est le bon moment pour concrétiser ce rêve un peu fou", sourit-il.

Né à Figeac, Stéphane Cazottes a grandi à Capdenac-Gare (où vivent d’ailleurs toujours ses parents). Footballeur durant quatorze ans sous les couleurs capdenacoises, avant de rejoindre Triathlon 12. Il a, notamment, cinq Ironman à son tableau de chasse : deux en Allemagne, un en Afrique du Sud, un en Australie et celui d’Embrun (05). Il n’a pas oublié : "Je l’ai disputé le 15 août 1999 et je me suis marié deux jours plus tard à Londres... C’était trop juste le lendemain !". Il a épousé une Sud-Africaine et deux enfants sont nés de cette union.

Alors qu’il imagine "disputer un jour les 100 kilomètres de Millau", celui qui a pris ses quartiers à Fontainebleau, après avoir travaillé un an en Afrique du Sud, deux ans en Australie et quelques mois à Las Vegas aux Etats-Unis, a donc laissé le ballon rond aux vestiaires pour se consacrer au cyclisme avec des expériences originales. "Relier les pointes extrêmes, c’est rigolo !", confirme le Capdenacois, salarié de SNCF Réseau. Il poursuit : "On a lancé l’idée en septembre et le dossier est bien ficelé puisque tout est réservé (vols, hébergements...), pour un budget total de 4 000 € par personne. Il ne reste plus qu’à peaufiner l’entraînement".

Après ses multiples traversées en solitaire, Stéphane Cazottes a décidé de "partager l’effort". Non pas en tandem mais en duo. "C’est pour rassurer ma mère !", s’amuse-t-il. Il donnera donc vie à ce projet "Accross USA 2022" en compagnie d’Eric Delubac, un collègue de travail de 58 ans qui arrose, lui, sa retraite. Vivant à Ollioules, dans le Var, licencié au club de triathlon de Six-Fours, "grand passionné de cyclisme et compétiteur", il ne cache pas qu’il est "super excité, impatient, même si le kilométrage total est source d’un peu d’inquiétude". Pour se donner du courage, ils citent en chœur Tom McNab : "C’est toujours le rythme qui tue, jamais la distance !". S’ils le disent...

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?