Rugby : Romain Vidal conquis par Decazeville

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  • À 35 ans, Romain Vidal joue un rôle important au sein du vestiaire ciel et blanc, en essayant de transmettre son expérience à ses plus jeunes partenaires.
    À 35 ans, Romain Vidal joue un rôle important au sein du vestiaire ciel et blanc, en essayant de transmettre son expérience à ses plus jeunes partenaires. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le
philippe cauffet

Arrivé au club en 2019, le demi de mêlée raconte comment il a été séduit par le Sporting, avant le déplacement à Aubagne, dimanche 8 mai, pour la manche retour du 32e de finale de Fédérale 3.

Romain Vidal est un pur demi de mêlée. Sa technique est irréprochable, sa gouaille ne passe pas inaperçue, dans les vestiaires, sur le terrain et même pendant la troisième mi-temps, s’il le faut. Au Sporting depuis trois saisons, ce Biterrois de naissance a bourlingué un peu partout pour assouvir sa passion du rugby. "Je suis venu à Decazeville car je suis ami avec Mel de March et Jean-Baptiste Marty qui y jouaient. Ces deux enfoirés sont partis l’année où j’arrive, sourit-il. Je suis venu pour deux amis et aujourd’hui, j’en compte plus de 60."

Le sens de l’humour et de la repartie chevillés au corps, le numéro 9 decazevillois ne se débarrasse jamais de son sourire et de sa bonne humeur communicative. C’est un boute-en-train, à coup sûr, mais un vrai leader lorsqu’il s’agit de parler dans le vestiaire. "J’ai toujours pris la parole partout où je suis passé. Peut-être que c’est le fait de jouer à la mêlée et d’être le liant entre les lignes ? À 35 ans, je fais partie des joueurs d’expérience du groupe et je pense que je dois apporter aux plus jeunes de la motivation et leur faire prendre conscience de la chance qu’ils ont de jouer pour un tel public", souligne-t-il.

"Dans un commerce, on peut passer une heure à parler de rugby"

Car Romain Vidal est tombé sous le charme du club et son public. "C’est incroyable, tu entres dans un commerce, tu peux y rester une heure à parler de rugby, du Sporting, dit-il. Le dimanche, tu n’as pas envie de les décevoir, tu te dois de respecter cela. En plus, les dirigeants nous mettent dans de super conditions tous les week-ends. Pour certains, cela paraît normal mais en ce qui me concerne, je n’avais jamais vu cela ! À Decazeville, on sent vraiment que les gens aiment le Sporting."

Dimanche 8 mai, l’Héraultais et ses partenaires vont se déplacer à Aubagne, en match retour après s’être imposés d’une courte tête à l’aller (28-26). Romain Vidal, d’un naturel optimiste, veut y croire. "Forcément, cela va être dur, ça va taper fort, prévient-il. Personnellement, je le sens bien ! Même si on rend du poids à l’adversaire, je trouve que nous nous trouvons bien de match en match. À Aubagne, les compteurs vont être remis à zéro. Deux points ce n’est rien, il faut se mettre dans la tête que nous devons l’emporter pour nous qualifier. Je vais essayer de faire prendre conscience au groupe que ça peut être énorme de gagner là-bas. Plus le tirage est compliqué, plus les parcours sont beaux. On peut vivre un truc extraordinaire."

Il est comme ça Romain Vidal, habité par l’envie de partager ces moments exceptionnels. Il n’est pas Decazevillois ni Aveyronnais mais il a bien senti que ce bout de terre n’a besoin que d’une seule chose, oublier le quotidien et rêver, avec le Sporting, le dimanche.

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