Après les signalements contre deux prêtres passés par l'abbaye, à Sylvanès, on refuse les "amalgames"

  • L'église abrite désormais un centre culturel de rencontre et de spiritualité.
    L'église abrite désormais un centre culturel de rencontre et de spiritualité. Archives CP
Publié le , mis à jour

Deux prêtres passés par l'abbaye jusqu'au début des années 2000 sont soupçonnés de pédophilie.

Au lendemain de la révélation, dans nos colonnes du signalement de deux prêtres dominicains étant passés par l’abbaye de Sylvanès pour des "faits graves de nature sexuelle à l’encontre de mineurs", Gabriel Camus, président du centre culturel et Michel Wolkowitsky, directeur, mais aussi maire de la commune ont réagi par communiqué.

En effet, le père André Gouzes, à l’origine dans les années 1970, de la rénovation de l’église, devenue aujourd’hui centre de culture, d’art et de spiritualité est au centre de l’affaire. Des signalements à son encontre parmis ceux recus par les Dominicains, dont l’Ordre des prêcheurs de la province de Toulouse vient de lancer un appel à témoignage. Un second prête, lui aussi passé par Sylvanès au début des années 2000 serait également concernés. 

"Le doute et l'opprobre"

Du côté de l'abbaye, qui n'est plus aujourd'hui un lieu religieux, on ne souhaite pas faire d'amalgame. "Il est important pour notre Centre culturel de répondre afin qu’aucun amalgame ne soit fait entre des accusations qui pour l’instant, ne sont pas avérées et la mission culturelle, éducative et artistique de l’abbaye de Sylvanès, qui est un patrimoine public géré par une association culturelle laïque", écrivent le président et le directeur.

Les deux hommes reconnaissent que la démarche de Dominicains, qui ont lancé un appel à témoignage, "jette, bien sûr, le doute et l’opprobre sur l’abbaye de Sylvanès, nous plongeant dans une profonde consternation face à une publicité des plus néfastes qui malheureusement risque d’entacher la réputation de notre abbaye, de son centre culturel et de toute son équipe profondément affectée et désemparée face à une telle situation."

Le directeur et le président du lieu attendent maintenant que la justice puisse faire correctement son travail sur ces signalements.

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