Millau : l’Ehpad Terrasses des Causses voit le bout du tunnel

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  • Vincent Baume a pu faire découvrir à Sabrina Beldoiantz une des chambres témoindu site.
    Vincent Baume a pu faire découvrir à Sabrina Beldoiantz une des chambres témoindu site.
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A. R.

L’arrivée d’une nouvelle directrice à la tête de l’établissement marque l’avancement du chantier.

C’est la fin d’un long feuilleton qui s’annonce. Après de longs mois d’attente, tout semble s’accélérer du côté de la rue Jean-Moulin. Ce lundi, Sabrina Beldoiantz a pris ses fonctions en tant que première directrice à temps plein de cet Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Un poste jusque-là occupé de manière temporaire par la directrice des hôpitaux de Millau et de Saint-Affrique, Sylvie Marty.

Des travaux retardés

"Cette affectation va changer beaucoup de choses, Sabrina pourra se consacrer pleinement à sa tâche", déclare-t-elle. Fraîchement arrivée dans la cité du gant, Sabrina Beldoiantz occupait alors un poste d’adjointe dans un Ehpad de la Creuse. Longtemps ralenti par la crise sanitaire, le chantier avance. Initialement prévue pour mai 2022, la livraison du bâtiment a été reportée à mars 2023. Un engagement qui devrait être tenu, c’est en tout cas ce qu’avance Vincent Baume, représentant du maître d’ouvrage. "La construction a très bien avancé ces derniers temps. Nous allons terminer le gros œuvre ce mois-ci." En ce qui concerne l’aménagement, 190 lits seront agencés sur trois niveaux. À chacun d’eux figurera une chambre dite "double", qui dispose d’une plus grande capacité d’accueil. Dans un souci pratique, les 28 lits réservés aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer se situeront au premier étage, dans un espace indépendant.

Coût des travaux 18 M€

Venue visiter en détail l’avancement des travaux, la nouvelle directrice se dit très enthousiaste : "C’est un projet très stimulant, j’ai un a priori très positif sur ce que je découvre." L’ensemble des 190 résidents et les 130 agents de cet Ehpad qui regroupera les trois sites actuels de Saint-Côme, de l’Ayrolle et de Sainte-Anne, devraient y emménager en juin 2023.

Pour rappel, le coût des travaux s’élève à 18 millions d’euros. "Nous restons dans les montants annoncés, affirme Vincent Baume, nous n’avons pas dépassé la réserve de notre budget."

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