Villefranche-de-Panat : les Sirènes du lac de Françoise Besse

  • Suspens au bord du lac de Villefranche-de-Panat avec ce romande Françoise Besse.
    Suspens au bord du lac de Villefranche-de-Panat avec ce romande Françoise Besse.
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Philippe Routhe

La professeur de français à la retraite du lycée François-d’Estaing livre un neuvième roman dont l’action se concentre autour de Villefranche-de-Panat.

"Je réagis à la charge émotionnelle d’un lieu ". Ainsi commence l’histoire des romans de Françoise Besse. Pour son neuvième ouvrage, "Les sirènes du lac" c’est Villefranche-de-Panat et son lac qui ont fait vibrer la romancière. "J’y allais quand j’étais petite, j’aimais beaucoup ", confie la Ruthénoise, qui a passé plus de quarante ans à enseigner le français au lycée François d’Estaing.

"J’ai imaginé une fille, ce qu’elle pouvait y vivre…" Et ainsi a pris forme Célia, qui débarque dans le camping de Villefranche-de-Panat, que ses parents viennent d’acheter pour le réhabiliter après plusieurs années d’abandon. Mais rapidement, Célia se rend compte que ce camping n’était pas si abandonné. Tout en faisant connaissance avec différents habitants, elle se retrouve un peu malgré elle à mener une enquête autour d’un drame sur ces berges du lac et son barrage.

De la tour de Peyrebrune au complexe hydroélectrique qui régit les lacs du Lévezou, c’est une enquête passionnante que nous propose Françoise Besse. " Tout ce qui est décrit est possible, mais cela reste un roman" sourit la romancière, qui aime installer ses histoires dans des cadres géographiques locaux. Comme pour "La fiancée du Barrage", "Les loups de Saint-Chély", "Coup de grisou"…

Reste que le Covid l’a freiné dans son rythme d’un roman par an. "Ce n’était pas évident de rencontrer les gens que je souhaitais", glisse-t-elle. Ce qui a son importance quand on sait toute l’importance, justement, à ce temps d’enquête qu’elle consacre à ses livres. "Durant près de six mois, je me renseigne, j’interroge, je cherche, notamment le contexte historique te géographique… Je trouve cela passionnant". Puis les six mois suivants sont consacrés à l’écriture. "Quand je commence à écrire, je connais le début et la fin. Toute mon écriture tend vers la fin… " sourit celle qui, avant toute chose, cherche à se faire plaisir en livrant ses romans.

En attendant quelques salons du livre et séances de dédicaces, François Besse partage son temps entre Rodez et le Cantal, son pays d’adoption. Le Cantal, et notamment les rives du lac de Saint-Etienne de Cantalès où elle aime à se balader. Et de là à vivre une nouvelle "charge émotionnelle",…

Françoise Besse sera en dédicace au centre culturel Leclerc le 7 mai, et bientôt à la Maison du livre.

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