Covid-19 : on n'avait plus vu de taux d'incidence aussi bas en Aveyron depuis la vague Omicron

  • La situation s'améliore de plus en plus vite en Aveyron et en Occitanie. La situation s'améliore de plus en plus vite en Aveyron et en Occitanie.
    La situation s'améliore de plus en plus vite en Aveyron et en Occitanie. Repro CPA -
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La circulation du virus est de moins en moins active en France. L'Aveyron a retrouvé un taux d'incidence qui n'avait pas été aussi bas depuis le mois de décembre 2021.

Au début du mois de décembre 2021, la France faisait face à une nouvelle vague de Covid-19 en raison du variant Omicron. Même après le pic de l'épidémie, atteint vers février, le taux d'incidence n'avait jamais autant diminué que ce mois de mai 2022. 

On retrouve des indicateurs très bas comparés aux mois que nous venons de vivre. Le taux d'incidence de l'Aveyron était de 433 cas pour 100 000 habitants entre le 29 avril et le 5 mai, d'après les données de Santé publique France, du jamais vu depuis la première semaine de décembre 2021.

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Dans son dernier rapport en date de mardi 3 mai, l'Agence régionale de santé (ARS) de l'Occitanie a constaté une baisse du taux d'incidence de 44 % en une semaine dans la région, et la tendance est toujours à la baisse. "Le nombre d’admissions à l’hôpital affiche également une baisse régulière, tant pour les hospitalisations conventionnelles que pour les cas les plus graves, pris en charge en réanimation et soins critiques. Ces évolutions sont désormais rassurantes pour tous, et notamment pour l’ensemble des équipes soignantes encore mobilisées pour vacciner, dépister ou prendre en charge les patients concernés", souligne également l'ARS.

Une baisse partout en Occitanie

L'Aveyron est maintenant bien loin du pic des mois de janvier-février, où le taux d'incidence dépassait les 3 500 cas pour 100 000 habitants. La baisse est rapide dans tous les départements de l'Occitanie.

C'est dans le Gard qu'on observe le taux le plus bas (352 cas pour 100 000 habitants), quand l'Ariège affiche encore le plus élevé (467 cas pour 100 000 habitants).

  • Aveyron : 433 cas pour 100 000 habitants (contre 630 une semaine plus tôt)
  • Gard : 352 cas pour 100 000 habitants (contre 546 une semaine plus tôt)
  • Lot : 367 cas pour 100 000 habitants (contre 561 une semaine plus tôt)
  • Tarn-et-Garonne : 373 cas pour 100 000 habitants (contre 535 une semaine plus tôt)
  • Hérault : 400 cas pour 100 000 habitants (contre 571 une semaine plus tôt)
  • Tarn : 409 cas pour 100 000 habitants (contre 571 une semaine plus tôt)
  • Haute-Garonne : 413 cas pour 100 000 habitants (contre 586 une semaine plus tôt)
  • Hautes-Pyrénées : 415 cas pour 100 000 habitants (contre 543 une semaine plus tôt)
  • Gers : 425 cas pour 100 000 habitants (contre 586 une semaine plus tôt)
  • Pyrénées-Orientales : 436 cas pour 100 000 habitants (contre 571 une semaine plus tôt)
  • Lozère :  456 cas pour 100 000 habitants (contre 630 une semaine plus tôt)
  • Aude : 465 cas pour 100 000 habitants (contre 658 une semaine plus tôt)
  • Ariège : Pyrénées-Orientales : 467 cas pour 100 000 habitants (contre 658 une semaine plus tôt)

L'ARS Occitanie appelle à ne pas complètement oublier les bons réflexes face au virus. Malgré la baisse rapide des taux d'incidence, le seuil d'alerte est toujours fixé à 50 cas pour 100 000 habitants.

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