Démolition à Rodez : la tour "les Chênes" disparaît sous les gravats dans le quartier Ramadier

  • Le chantier avait débuté le 21avril. Il devrait se terminer dans une quinzaine de jours.
    Le chantier avait débuté le 21avril. Il devrait se terminer dans une quinzaine de jours. Centre Presse - José Torres et Salima Ouirni
  • Le chantier avait débuté le 21avril. Il devrait se terminer dans une quinzaine de jours.
    Le chantier avait débuté le 21avril. Il devrait se terminer dans une quinzaine de jours. Centre Presse - José A. Torres
  • Le chantier avait débuté le 21avril. Il devrait se terminer dans une quinzaine de jours.
    Le chantier avait débuté le 21avril. Il devrait se terminer dans une quinzaine de jours. Centre Presse - Salima Ouirni
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La tour les Chênes a été complètement démolie à Ramadier. Transformée en tonnes de gravats, elle continue à susciter de l'intérêt et des interrogations. C'est autour de ce questionnement qu'une belle relation est née entre l'équipe de démolition et les habitants.

Le 21 avril dernier, le quartier de Ramadier accueillait pour la deuxième fois une pelle 352 venue démolir, cette fois-ci, la tour "Les chênes". Trois semaines plus tard, la voilà réduite en gravats. Des milliers de mètres cubes s'entassent, prêts à être évacués. Car tout comme sa sœur jumelle les Cèdres, elle a vocation à disparaître pour faire place à un nouveau projet. 

Dans ce chantier dominé par le bruit et la poussière, des liens humains se sont tissés entre l'équipe Marseillaise de 4D, l'entreprise qui a remporté l'appel d’offres de l'OPH de Rodez agglomération et les habitants. "Ils viennent tous les jours soit prendre des photos, soit nous demander des renseignements. Ils veulent savoir ce qu'il y aura à la place ? Ou pourquoi on casse cet immeuble ?", rapporte Mamari Foufana, le chef de chantier. Dans la mesure du possible et de ses compétences, il répond aux nombreuses sollicitations. 

Une belle solidarité avec l'équipe sur le chantier

Au fil du temps, les questions sont devenues personnelles. C'est ainsi aussi que l'équipe de 4D a dû aussi se dévoiler  à son tour. "Dans l'équipe, certains d'entre nous observent le jeûne pendant le ramadan. Nous avons été contents de voir que certains habitants ont voulu  partager leur repas, avec nous. Il y a aussi cette dame qui nous a apporté des plats, tous les soirs. De la viande, de la soupe, une chorba, des dattes, des gâteaux....nous avons eu un vrai ftour, au quotidien", raconte le chef de chantier, ému par tant d'attention. "C'est un quartier vraiment sympa. Nous n'avons jamais eu de problèmes avec les gens ", dit-il dans un sourire. Et de comparer cette belle aventure humaine avec d'autres villes où il est intervenu. "Dans la région parisienne, on nous a parfois cassé les vitres des véhicules de chantiers", se rappelle le responsable, faisant allusion à des agressions aussi. Mais à Rodez, rien de tout cela. Et d'ajouter, "c'est un tout petit chantier pour nous. Dans d'autres régions, nous avons démoli des immeubles de 16 étages, c'était le cas à la Courneuve, il n'y a pas longtemps", souligne-t-il. 

À Ramadier, les gens sont donc non seulement "sympas", mais en plus, ils  restent patients. Certains veulent savoir quand est-ce que s'ouvre l'accès à leur bâtiment, car ils font le tour de la cité pour rentrer chez eux. Ils vont devoir attendre encore un peu. Il faut en effet compter une quinzaine de jours encore, avant d'en finir avec ce chantier. Car après avoir mis à genoux l'immeuble, l'équipe de 4D devra s'attaquer aux fondations et autres dalles. Il restera alors à détruire complètement les différents niveaux en sous-sol pour sortir ce qui restera des caves. 

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