Rodez. Athlétisme : le Ruthénois Thomas Hugounenq, de la performance à l’encadrement

Le cadet du Stade Rodez athlétisme (SRA), Thomas Hugounenq ressemble à sa coéquipière Noélie Merle. Ils ont d’ailleurs suivi un parcours similaire depuis leurs débuts. Lycéen en seconde générale au lycée Monteil et également membre de la section athlétisme, Thomas Hugounenq faisait partie de l’équipe de cross-country qui a participé au dernier championnat de France UNSS à Plouay. Et il ne sait pas encore où le portera son parcours scolaire. "Je ne sais pas sur quelle voie me placer. J’ai quand même deux idées : des études de kiné ou d’architecte, pas du tout le même horizon." L’avenir le placera sûrement dans le bon couloir, comme en athlétisme.

"Il a une belle progression devant lui"

Sous les sages conseils de son entraîneur, Jean-François Prigent, il nourrit de solides espoirs cette saison, avec l’objectif de décrocher une place pour le championnat de France sur le 400 m. Une distance qu’il a découverte cet hiver en salle et dont il détient le titre de champion d’Occitanie dans sa catégorie. Avec un record à 53’’19 réalisé sur la piste de Bompas, qui mesure 166 mètres, loin d’être un bon plan pour réussir des chronos, il devrait franchir un cap très prochainement. Mais outre ses aptitudes sur cette distance, les épreuves combinées sont aussi un axe majeur pour lui.

"Je suis très content de ma saison hivernale avec le très bon chrono sur le 400 m que je découvrais. Mais aussi au niveau du saut en longueur ou j’ai réussi 6,14 m, proche de mon record", souligne le jeune Ruthénois. S’entraînant à deux fois le mardi, en section et en club, souvent aussi deux fois le mercredi avec les deux structures, ainsi que le jeudi et le samedi, Thomas met toutes les chances de son côté pour réaliser une très belle saison. "Il a une belle progression devant lui, sur les haies, sur le 400 m ou encore au javelot. Il devrait battre des records cette année", précise son entraîneur.

Auprès des petits athlètes

Et lorsque, son emploi du temps ou ses entraînements le lui permettent, Thomas Hugounenq n’hésite pas à prendre la casquette de coach. Le samedi matin, il vient donner la main dans le cadre des séances des jeunes. "Je prends du plaisir à venir seconder les cadres techniques, c’est un peu ma façon de remercier le club pour ses efforts et son travail." En semaine, si le besoin se fait sentir, il offre sa polyvalence et ses conseils aux benjamins ou aux minimes, histoire de délester un peu son coach, Jean-François Prigent.

"Thomas est avant tout un garçon très sérieux et prêt à tout. Parfois un peu têtu, dans le bon sens du terme : il aime toucher à toutes les disciplines de l’athlé." L’entraîneur ajoute : "Il ne rechigne pas à donner ses conseils aux plus jeunes avec dévouement et patience." Et s’il a encore le temps pour trouver sa voie professionnelle et améliorer ses performances, le Ruthénois n’est pas fermé à une formation d’entraîneur, pour allier les deux.