Don du sang à Rodez : quand les jeunes donnent aussi l'exemple à suivre

  • Plein succès pour la journée de collecte, ce jeudi à la mairie de Rodez.
    Plein succès pour la journée de collecte, ce jeudi à la mairie de Rodez. Centre Presse - José A. Torres
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L'Établissement français du sang organisait sa journée annuelle de collecte ce jeudi 12 mai à la mairie, en étroite collaboration avec la Ville de Rodez. De nombreux jeunes y ont participé pour la première fois, ce qui est encourageant pour la fidélisation des donneurs dont la santé a toujours autant besoin. 

Chaque année désormais, la délégation aveyronnaise de l'Etablissement français du sang (EFS), en étroit partenariat avec la mairie de Rodez, organise une journée consacrée au don du sang, au deuxième étage de l'Hôtel de Ville. L'an passé, 90 personnes s'y étaient rendues, le succès a été à nouveau au rendez-vous, ce jeudi 12 mai, pour cette deuxième édition, avec quelque  103 donneurs, dont 16 pour la première fois, ce qui est particulièrement bien. Car "donner son sang, c'est avant tout donner de la vie", rappelle utilement Valérie Domergue, infirmière, en charge de la promotion du don au sein de l'EFS.

Besoin permanent de stocks 

On ne le dira jamais assez, la santé publique a besoin de constituer des stocks, pour approvisionner les hôpitaux, à hauteur de 380 poches par semaine. Des poches qui ont une durée de vie limitée. "Au fil de l'année, on navigue entre sérénité et tension quant à ces stocks. Il faudrait 15 jours d'avance dans les frigos, nous plafonnons à 11 jours actuellement...", relève Valérie Domergue. "En fait, il nous faut des donneurs tout le temps et tous les groupes sanguins sont importants"

La relative pénurie de fréquentation des collectes (4% des Français seulement se sentent concernés) ne trouve guère d'explication , si ce n'est celle "de la peur de l'aiguille, de l'inconnu aussi". Or le circuit du donneur dure une heure, la prise de sang n'est que de 8 minutes, le reste se partage entre un questionnaire... et une collation gratuite avec fouace et jus de fruit (donnés par la mairie), mais aussi des crêpes qui embaument tout l'étage, réalisées par le restaurant ruthénois Elfée des Crêpes. Des parfums qui peuvent inciter à franchir le pas du don du sang, pourquoi pas.

Fidéliser

Ce jeudi, nombreux ont été les jeunes gens à participer, pour la première fois, à une collecte, guidés surtout par l'acte citoyen, "un geste qui devrait résolument être ancré dans les mœurs", plaide Valérie Domergue qui espère, par ces opérations, fidéliser les volontaires et les inviter à donner "deux fois par an, ce serait bien". Ils peuvent s'inspirer à cet  effet de l'expérience de Philippe, fonctionnaire territorial: âgé de 63 ans, il en est à 83 dons, soit quatre à cinq par an. "Quand j'ai commencé, j'étais convaincu, comme au temps des saignées, des bienfaits du don sur ma propre santé", dit-il en souriant. "On y allait en groupe, avec les collègues du bureau, et c'est toujours le cas..." Philippe est toujours en pleine forme, l'exemple mérite donc d'être étudié de près. 

On peut donner dès l'âge de 18 ans et jusqu'à la veille de ses 71 ans. La Maison du donneur (EFS) est ouverte au centre hospitalier de Bourran tous les lundis et vendredis (11h30 - 13h30 et 14h30 - 19h) et vendredis (9h-13h30 et 14h30 - 17h) mais aussi certains samedis de 9h à 13h, prochain rendez-vous le 25 juin. 

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