Législatives : Laurent Alexandre (LFI), candidat dans la 2e circonscription de l'Aveyron

  • Laurent Alexandre, maire d’Aubin, a choisi Dorothée Pic comme suppléante.
    Laurent Alexandre, maire d’Aubin, a choisi Dorothée Pic comme suppléante. BHSP
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Centre Presse Aveyron

Le maire d'Aubin, sympathisant LFI, a été investi.

Laurent Alexandre, 48 ans, est maire d’Aubin depuis 2020 et deuxième vice-président de Decazeville Communauté est donc désormais officiellement investi. Ouvrier qualifié à la société Collins Aerospace (Ratier) il portera l’étiquette LFI. Un parti dont il n’est pas encarté, mais ouvertement sympathisant. "On porte le programme de l’avenir en commun tel qu’il a été validé par la Nupes, confirme le maire d’Aubin, qui avait annoncé sa candidature avant même le second tour de la présidentielle. Plus localement, nous allons travailler pour offrir aux électeurs une alternative forte à la République en Marche dont le bilan est catastrophique, tant localement que nationalement. La République en marche nous avait promis de sauver la maternité de Decazeville. De plus le service d’autodialyse a fermé à Decazeville en dépit des efforts qu’elle devait déployer ; ainsi que 150 lits qui ont fermé à l’Ehpad de l’hôpital de Villefranche-de-Rouergue. Elle avait promis de relancer l’industrie. Elle n’a rien fait puisque la SAM a fermé."

Pour celui qui est maire depuis un peu moins de deux ans, après avoir passé six années dans l’opposition, veut appliquer une méthode claire : celle de la proximité. "Je serai un élu de terrain car c’est au contact régulier de nos concitoyens que l’on peut répondre au mieux à leurs besoins", reprend-il.

Laurent Alexandre, qui a choisi Dorothée Pic, venant de Montsalès, comme suppléante, a prévu une série de réunions publiques.
La première est programmée le 16 mai, à 20 h 30, salle Emile-Zola à Combes.

Bertrand Cavalerie (PS) se retire

Conséquence directe de l’accord entre les différentes forces de gauche (PS, PC, LFI, EELV), Bertrand Cavalerie, secrétaire départemental du Parti socialiste, qui envisageait de présenter sa candidature, ne briguera pas le poste de député dans la deuxième circonscription de l’Aveyron. "J’ai d’autant pris acte de l’accord national pour ces législatives que j’ai moi-même initié puis opéré pour les élections départementales l’an dernier en Aveyron un rassemblement historique de toute la gauche : le Printemps Aveyronnais (PS, PC, EELV, LFI), explique-t-il. En cohérence, en tant que membre du Conseil national du PS, j’ai voté cet accord avec l’ensemble de nos partenaires de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale. J’ai la conviction que quelque chose se passe à gauche, que nous sommes attendus par des millions de femmes et d’hommes qui attendent une alternative au projet libéral du président Macron."