Football - Laurent Peyrelade : « Entraîneur de Rodez la saison prochaine ? Je ne sais pas »

Dans quel état êtes-vous après la victoire contre Caen qui valide votre maintien ?
Le travail est bien fait, l’objectif rempli. Je suis satisfait que notre tâche soit accomplie.

Y a-t-il eu des moments durant lesquels vous avez douté cette saison ?
L’important est de garder une unité de travail et une unité de pensée. Il y a des moments où c’était plus compliqué. Il fallait chercher des solutions, garder tout le monde dans le chemin qui nous correspond et persévérer.

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Avec trois victoires, la fin de saison est riche de promesses…
Chaque saison est différente. Celle-là est terminée, il faudra analyser. Mais nous n’aurons ni des points d’avance ni des points de retard pour le prochain championnat. L’objectif est de laisser le club en L2, de laisser les gens travailler et bien finir chez toi. La saison a été dure, a été longue. Mais paradoxalement, nous avons gagné 10 matches alors que la saison précédente nous n’en avions gagné que 8. On est récompensé de qui on est, de ce qu’on a dégagé sur la saison. Parfois ce n’était pas suffisant, ce qu’on a fait était fade. L’important, c’est où tu es à la fin. Le club y est, la ville y est. On va pouvoir se reposer et prendre du temps avec nos proches.

Serez-vous l’entraîneur de Rodez la saison prochaine (il est sous contrat jusqu’en 2023) ?
Je ne sais pas. Il y a un immense défi qui arrive pour le club. Le niveau monte en Ligue 2 chaque saison. Notre niveau doit monter aussi. On sort d’une saison fatigante, Il y a beaucoup de choses à mettre à plat. C’est plutôt une période de réflexion qui nous attend, pour savoir ce qu’on veut faire et comment on va le faire.

Quelles questions allez-vous vous poser durant cette période ?
On se les posera mardi… On va se reposer deux ou trois jours. Le temps des questions et de l’analyse commencera ensuite. Ce groupe a parfois été difficile, imprévisible, mais il a du cœur, une âme. Il a été récompensé de tout ce qu’il a fait durant la saison. C’est top, car parfois, ça ne suffit pas.

On a l’impression que vous tenez quelque chose pour la suite sur cette fin de saison…
Ce sera des saisons différentes, des groupes différents. Il ne faut pas croire que tous ceux qui étaient ce soir (hier) sur la pelouse ou dans les tribunes seront là la saison prochaine. C’est bien, cela doit montrer la voie au club mais tenir sur une saison entière c’est autre chose. Celle-là est terminée et le club va désormais vers un immense défi, avec un championnat qui sera tous les ans de plus en plus fort et quatre descentes (à l’issue de la saison prochaine, de L2 vers le National). Pour l’instant, le club y est, c’est extraordinaire.

Est-ce que le Raf est obligé de changer de braquet pour rester à ce niveau ?
C’est obligatoire.

Était-ce la saison la plus fatigante que vous avez vécue depuis que vous êtes entraîneur à Rodez (en 2015) ?
C’était la saison la plus fatigante que j’ai vécue ici.

Pour quelles raisons ?
Ce n’est ni le moment ni l’endroit pour en parler. Ce soir, savourons, profitons de nos proches. Dans trois jours, on pensera à autre chose.